Consommation : des poupées « espionnes » mises à l’index

Certains jouets, à l'exemple de poupées, sont susceptibles de se transformer en « espions », contrôlables à distance par un simple téléphone portable, préviennent des associations Européennes et Américaines de défense de consommateurs.

Les craintes des défenseurs de la vie privée se portent sur deux jouets : « Mon amie Cayla » et « i-Que », requérant l'utilisation d'une application sur téléphone ou tablette pour fonctionner, explique l'Association Européenne de défense des consommateurs (BEUC) dans un communiqué publié mardi. 

Les enfants ont la possibilité de poser des questions simples aux poupées qui leur répondent, les conversations étant par avance téléchargées sur un serveur tiers.

« Il est très facile pour n'importe qui de se connecter à la poupée et d’écouter ce que les gens situés à proximité disent », explique Finn Myrstad, responsable de la section Services numériques au Conseil Norvégien des consommateurs.

Dans leur projet de plainte contre Genesis Toys et Nuance Communications devant la Commission fédérale du Commerce (FTC), quatre associations Américaines soulignent que cette dernière vend sa technologie à des agences militaires, de renseignement et de police.

Un troisième jouet, « Hello Barbie », est concerné par l'étude Norvégienne. Le cas de cette poupée avait déjà été soulevé aux USA par les défenseurs de la sécurité en ligne. 

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