Le vice-président du CNES : difficile d’éviter un impact social élevé sur les plus démunis sans une gestion rationnelle des dépenses publiques

Est-il possible d’assurer une gestion « rationnelle » de la dépense publique sans, pour cela, appliquer des mesures pouvant affecter les couches sociales les plus défavorisées ?

Prenant part, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le vice-président du Conseil économique et social (CNES) considère que l’équation « n’est pas simple » en soi et que, nécessairement, il y aura un « prix à payer ».

Pour lui, la difficulté est de parvenir à trouver le chemin qui puisse éviter un impact social « trop élevé », autrement dit « l’austérité », tout en maintenant les équilibres macro-financiers du pays sur une perspective triennale, « une équation, dit-il, qu’il reste à résoudre, d’autant, relève-t-il, que l’environnement économique n’est pas tout à fait favorable.

Parmi les mesures que M. Mékidèche met en avant figure celle d’une diminution du train de vie de l’Etat, pour maintenir, explique-t-il, un déficit budgétaire basé sur une fiscalité pétrolière prenant en compte un prix du baril de pétrole fixé à 50 dollars.

En attendant l’examen des grands dossiers, il constate qu’en matière de soutien des prix de certains produits essentiels, « il n’y a pas eu de grands changements » si ce n’est, rappelle-t-il, pour ce qui concerne le modèle de consommation énergétique.

Pour ce qui a trait au soutien des couches de la population les plus vulnérables, le vice-président du CNES considère qu’il reste à mieux cibler celui-ci  afin, poursuit-il, que n’en bénéficient « que ceux qui ont en réellement besoin ».

Mais constate-t-il, « du fait de la désorganisation du marché », des agents économiques ont renchéris « indûment » les prix de certains produits de base qui n’étaient pas concernés par l’augmentation de la TVA, des « dérives » qu’il impute à une « sous information » relatives aux dispositions de la loi des finances.

 

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