La lutte contre le transfert illicite de devises s'améliore progressivement

Le ministre des Finances, Hadji Babaammi, a indiqué dimanche à Alger qu'il y avait une nette amélioration en matière de lutte contre les importateurs fraudeurs et le transfert illicite de devises.

Répondant aux questions des journalistes en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée au débat sur le texte de loi sur les douanes, M. Babaammi a, cependant, précisé qu'en dépit de cette amélioration, "cela nécessite du temps pour arriver au bout de ce phénomène qui épuise l'économie du pays par le renforcement des moyens de l'administration des douanes pour assurer un contrôle plus rigoureux des opérations d'importations".

Il a, au passage, rappelé les mesures prises par son département ministériel en vue d'endiguer ce phénomène.

Il s'agit, notamment, selon le ministre, de la mise en place en 2016 d'un groupe de travail chargé du suivi de la situation financière des importateurs au niveau de la Banque d'Algérie.

M. Babaammi a également précisé que la Banque d'Algérie avait défini les moyens de contrôle de la surface financière des importateurs.

Ainsi, l'importateur doit présenter un bilan, un compte des résultats et une déclaration des impôts, a-t-il expliqué.

Le ministre a aussi évoqué le renforcement des moyens des douanes par la possibilité d'adhérer à des bases de données étrangères permettant de contrôler la valeur réelle des marchandises.

De même, le contrôle du fichier des fraudeurs a été récemment renforcé par l'utilisation du NIF (numéro d'identification fiscale) et le NIN (numéro d'identification nationale) qui permettent de contrôle d'une manière précise l'importateur et la traçabilité, a-t-il relevé. APS

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