Médicaments : le marché Africain à la portée des produits Algériens

Le marché du médicament représente un pactole de 3,3 milliards de dollars que se partagent des importateurs, des producteurs, des grossistes et quelque 11.000 officines réparties à travers le pays. De par sa densité, il offre des possibilités prometteuses d'exportation aux productions pharmaceutiques nationales 

Par suite d’une production nationale dynamique, l’Algérie est devenue autosuffisante pour plus 60% de ses besoins en produits de soins, signale le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines reçu, ce mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.

Le Dr Messaoud Belambri observe, cependant, un ralentissement de cette production, en raison de mesures économiques conjoncturelles qui ont, selon lui, dissuadé certains investisseurs « à accélérer leurs projets ».

De l’organisation, à Alger, d’un Forum sur la pharmacie et le médicament, il estime qu’il est susceptible de contribuer à une stimulation de la production nationale pour l’amener ainsi à développer des exportations en direction des pays d’Afrique, demandeurs potentiels de produits pharmaceutiques.  

Evoquant le projet de création d’une Agence Africaine du médicament, dont il espère qu’elle établisse son siège en Algérie, le Dr Belambri souhaite qu’en plus de contribuer à l’harmonisation de la réglementation entre les pays du continent, elle puisse, aussi, y faciliter l’accès de produits de soins Algériens.  

Mais outre l’élaboration des documents relatifs à cette harmonisation, il estime que l’Etat a un grand rôle à jouer dans l’accompagnement des producteurs de médicaments, « afin que nous ne soyons pas devancés » par des pays concurrents. 

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