Pétrole : le ministre saoudien de l'Energie confiant sur une prolongation des quotas

Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al-Faleh, s'est dit confiant ce dimanche sur la perspective d'une prolongation des quotas de production de pétrole, à quatre jours de la prochaine réunion de l'OPEP. 

Le responsable saoudien a précisé que son pays, premier exportateur de  brut au monde, ainsi que l'Irak et les pays du Golfe membres de l'Opep,  étaient "favorables à cette extension et pourraient potentiellement être rejoints par deux ou trois producteurs".

Dans ce cadre,il s'est voulu optimiste sur un retour à l'équilibre du  marché d'ici le premier trimestre 2018.

La semaine dernière, Moscou et Ryad avaient appelé conjointement les pays producteurs à prolonger leurs quotas de production jusqu'au 31 mars 2018.

"Nous avons un engagement total de la partie russe, y compris du président  (Vladimir) Poutine lui-même", a déclaré Khaled al-Faleh à des journalistes en marge du sommet entre le président américain Donald Trump et des dirigeants du monde arabo-musulman à Ryad.

Lundi dernier, le président Vladimir Poutine s'est dit "optimiste" concernant une éventuelle reconduction de l'accord en question.

Pour sa part, l'Algérie s'est exprimé en faveur d'une prolongation de l'accord sur une réduction de la production pour une durée de 9 mois supplémentaires. 

"Nous nous sommes prononcés, moi et M. Novak (ministre russe de pétrole),  en faveur d'une reconduction de l'accord en faveur de réduction de la production pétrolière jusqu'en mars 2018", avait indiqué M. Boutarfa à l'APS, à l'issue de ses entretiens avec le ministre russe à Moscou.

"Nous avons relevé, à ce propos, la nécessité de mettre en place une commission d'experts qui sera chargée de suivre les développements du marché mondial afin que nous puissions prendre les décisions idoines dans toutes les situations", avait-il ajouté .

Il avait indiqué également que les pays de l'Opep et non-Opep mettraient à profit leur réunion prévue le 25 mai à Vienne, pour élargir l'adhésion au principe de l'adoption d'une position commune vis-à-vis des tendances du marché mondial du pétrole.

"L'accord Opep-non Opep sur la réduction de la production de pétrole a déjà acquis un très large consensus. Mieux encore, d'autres pays dont certains du continent africain se sont engagés à soutenir, eux aussi, cet accord. A Vienne, nous allons discuter de la manière d'affiner davantage ces prises de position communes", avait souligné M. Boutarfa.

"L'adhésion à l'accord de réduction de la production est totale avec 100% au niveau des pays de l'Opep, alors que le taux d'engagement chez les pays producteurs Non-Opep est tout aussi important, environ 95%", avait ajouté le ministre.

Les pays membres de l'Opep et onze pays producteurs non membres vont discuter de la possibilité de prolonger l'accord de réduction de la production, à Vienne, les 24 et 25 mai.

Pour faire remonter les prix du pétrole, en décembre 2016, lors d'une réunion à Vienne, les pays de l'Opep et onze Etats non membres étaient convenus de réduire la production de pétrole de 1,8 million de barils par jour pendant le premier semestre 2017 à raison de 1,2 mbj par l'Opep et 600.000 bj par onze pays hors-Opep (Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée  équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud  Soudan). 

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