Le vice-président du CNES, Mustapha Mékidèche : prioriser le capital humain pour s’inscrire dans le long terme de l’émergence

Les questions du logement, de l'éducation et de la santé sont parmi les priorités qui ont été énoncées, lundi, par le nouveau gouvernement présidé par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune.

S’exprimant, mardi durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le vice-président du Conseil économique et social relève que prioriser le capital humain est un près-requis pour s’inscrire « dans le long terme de l’émergence ».

Notant que l’Algérie se trouve présentement dans une situation « contraignante » sur le plan de ses équilibres extérieurs, M. Mustapha considère qu’il s’agit là d’éléments dont il faut tenir compte pour faire les arbitrages budgétaires dans la loi de finances de 2018 afin de s’inscrire dans une vision de long terme permettant « de produire chez nous l’essentiel de ce que nous consommons ».

Pour éviter que les déficits commerciaux ne continuent à s’accumuler et de créent des pressions sur la balance des paiements du pays, il estime légitime de rationner les importations de certains produits, lorsque ceux-ci sont fabriqués localement..

S'il abonde dans le sens du respect par l'Algérie de ses engagements commerciaux internationaux, notamment ceux relatifs aux accords commerciaux avec l’Union Européenne et la zone Arabe de libre échange, M. Mékidèche n’en considère pas moins qu’il reste à instituer des standards pour savoir quels sont les produits, par rapport à d'autres, qui peuvent être autorisés à être importés.

Au titre du « principe de réalité », il estime, par ailleurs, qu’il reste à revoir les tarifs de la consommation d’énergie et à « donner un prix à ce qui est considéré comme gratuit » à l’exemple du pain, en ciblant, ajoute-t-il, « ceux qui ont en besoin », c'est-à-dire les ménages dont les revenus sont les plus bas.

   

 

 

 

 

 

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