La Russie veut un mémorandum sur les zones de désescalade en Syrie

Moscou espère que les prochains pourparlers sur la Syrie, prévus dans la capitale kazakhe Astana les 4 et 5 juillet, débouchent sur un mémorandum portant sur les zones de désescalade, a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov à l'agence TASS.

"Un travail méticuleux est en train d'être effectué. Nous espérons que les documents relatifs aux Zones de désescalade seront adoptés", a fait savoir Bogdanov qui est également le représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour le Proche-Orient et l'Afrique, ajoutant que les  participants aux pourparlers ont confirmé leur participation à la prochaine réunion.

"La participation des parties est confirmée. Nous nous attendons à ce qu'elles viennent, mais jusqu'à présent, nous ne connaissons pas la composition de toutes les délégations", a t-il déclaré. "En ce qui concerne l'Iran et la Turquie, tout est clair. Tout comme pour la délégation du gouvernement. Mais les informations sur les membres de la délégation de l'opposition armée doivent encore être précisées".

Le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, a confirmé lundi que le prochain round d'Astana sera consacré au concept de la création des zones de désescalade.

"J'espère que le prochain tour des discussions d'Astana aura une incidence positive sur nos efforts communs visant à résoudre la crise syrienne et à faciliter les pourparlers parrainés par l'ONU qui se tiendront à Genève après la réunion d'Astana, au cours de la première quinzaine de juillet", a souligné Lavrov.

"Notre position est que la seule solution pour cette situation cruciale consiste à former un véritable front mondial antiterroriste, auquel notre président Vladimir Poutine a appelé", a conclu Lavrov.       

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