Sommet du G5 Sahel : une force conjointe pour traquer les terroristes

Les chefs d'État de cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad) sont réunis dimanche à Bamako (capitale malienne) dans un sommet à six en présence du président français pour concrétiser le projet de force régionale conjointe antiterroriste dans la région.

Le Sommet dit G5 Sahel réunissant les chefs d’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta, président en exercice du G5 Sahel, qui avait accueilli samedi ses pairs Idriss Déby Itno (Tchad) Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et Mahamadou Issoufou (Niger) a pour objectif de : lutter ensemble contre les attaques terroristes qui visent le Mali et gagnent les Etats voisins, en se donnant les moyens de poursuivre leurs auteurs au-delà des frontières, avec un démarrage sur le terrain avant la fin de l'année.

Le sommet vise à définir concrètement les modalités de cette force, et le président français devrait annoncer un soutien surtout en équipements, selon l'Elysée.

Déployée dans un premier temps aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la force du G5 s'ajoutera à l'opération française Barkhane qui traque les terroristes dans le Sahel et à la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).

L'idée d'une force régionale, soutenue par Paris, avait été relancée le 6 février dernier lors d'un sommet à Bamako. Elle doit démarrer avec environ 5.000 hommes fournis par les cinq pays, qui ambitionnent de doubler cet effectif à terme.

"Le poste de commandement de cette force sera basé à Sévaré (centre du Mali) ", a indiqué le général Didier Dacko, chef d'état-major de l'armée malienne avant d'être nommé en juin à la tête de la force du G5.

 

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