Vers la relance de l’exploitation du parc de M’reigha et du jardin botanique de Laghouat

La relance de l’exploitation du parc de M’reigha et du jardin botanique oasien de Laghouat, à travers l’investissement privé, est en préparation, a fait savoir dimanche le wali de Laghouat, Ahmed Meguellati.

Intervenant lors d’une réunion de concertation sur le thème, tenue à l’université de Laghouat, le chef de l’exécutif de la wilaya de Laghouat a indiqué que cette option est envisagée pour remédier à la situation financière ‘‘difficile’’ à laquelle que font face ces deux jardins, et permettre aussi aux investisseurs d’activer dans le domaine et de les valoriser.

Le wali a mis l’accent, à ce titre, sur la nécessaire implication de tous les partenaires sociaux dans la suggestion de mécanismes appropriés susceptibles de relancer et d’exploiter ces deux espaces environnementaux et de loisirs.

Il sera procédé ultérieurement au recensement des espaces existants au niveau de ces deux jardins et des activités appropriées à même d’y être développées, avant d’être suivi par le lancement, par voie de presse nationale, d’une annonce de faisabilité pour inciter les investisseurs à y ériger des espaces récréatifs de dimension régionale, a ajouté le même responsable.

Animée par des responsables et techniciens représentant différents secteurs, en plus d’universitaires, cette rencontre a permis de passer en revue une étude technique élaborée par le bureau d’études et de réalisation urbanistique de Laghouat, ponctuée d’un débat et de recommandations visant la valorisation des deux jardins implantés au chef-lieu de la wilaya de Laghouat.

La rencontre a été précédée d’autres ayant été couronnées par la mise en place d’une cellule technique chargée de la définition du cadre réglementaire et du mode de gestion actuel, l’établissement des spécificités des deux espaces (M’reigha et jardin botanique oasien).

Le parc de M’reigha, localisé à l’entrée Nord de Laghouat, occupe une superficie de 86 hectares, dont seulement six (6) ha sont exploités, alors que le jardin botanique oasien, implanté au coeur de la ville de Laghouat, dispose d’une superficie de quatre (4) ha pouvant faire l’objet d’investissement. APS

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