Alger croule sous le poids des immondices : les raisons et les solutions possibles

Les gros tas d’immondices qu’il est devenu habituel de rencontrer dans divers endroits des quartiers populaires de la capitale, sont on ne peut plus préoccupants quand on sait les sérieux dangers qu’ils représentent pour la santé publique.

Evoquant, dimanche, ce phénomène attentatoire à l’image d’ « Alger la blanche » un qualificatif attribué désormais faussement à la capitale, la chaine 3 de la Radio Algérienne l’impute aux « actes d’incivisme » de citoyens peut respectueux des horaires d’enlèvement des ordures ménagères par les services de nettoiement.

« Sortir ses poubelles en pleine journée, abandonner ses déchets dans des jardins publics ou à la plage, s’en débarrasser à travers la fenêtre de son véhicule », sont autant de pratiques condamnables que relève son reporter lequel tente de comprendre ces comportement en questionnant des  personnes rencontrées dans l’espace public.

« Les gens jettent leurs déchets n’importe où. Ce n’est pas normal », déclare l’une d’elle. Une seconde plaint, pour sa part, les éboueurs « qui passent leur temps à ramasser des saletés sans arrêter ».

Un cadre au ministère de l’Environnement, Tahar Tolba est catégorique : il faut,  s’écrit-il, faire payer les pollueurs pour leurs actes. « C’est un principe d’équité », déclare-t-il, ajoutant que si le pollueur n’est pas à même de réparer son acte, il devra s’acquitter d’une  redevance, les pouvoir publics n’étant pas obligés de nettoyer à sa place.

Abondant dans le sens de la création d’une « police municipale, le président de la commune d’El Mouradia, Mourad Samer, confie que ses prérogatives ne lui  permettent pas de verbaliser un contrevenant pris en train de souiller l’espace public.

L’auteur du reportage croit savoir que l’enlèvement et la gestion des déchets urbains constitue l’un des problèmes majeurs des autorités locales. Pour tenter de venir à bout du problème il estime d’organiser des campagnes de sensibilisation « répétitives »,  appuyées par des actions « répressives ». 

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