Sahara Occidental : soutien de WAELE aux prisonniers sahraouis de Gdiem Izik

L'Organisation Promotion des femmes de leadership économique et autonomisation en Afrique (WAELE / ARCELFA) a fortement exprimé son inquiétude face à la dernière condamnation injuste de 23 prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdiem Izik par un tribunal marocain, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.

Dans sa lettre, WAELE a indiqué que "la police marocaine a obtenu des aveux et des déclarations en utilisant des traitements inhumains et des tortures pendant les interrogatoires des 23 prisonniers politiques sahraouis, selon Action chrétienne pour l'abolition de la torture (ACAT), Amnesty internationale (AI), le Centre Robert F. Kennedy (RFK) et Human Right Watch (HRW)."

Cette organisation africaine a appelé le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres à "intercéder auprès du gouvernement marocain pour la libération immédiate des 23 prisonniers politiques du Sahara occidental qui se trouve sous occupation marocaine depuis 1975."

En raison de leur participation au camp de Gdeim Izik (démantelé avec violence par les forces d'occupation marocaines le 8 février 2010), 24 militants sahraouis ont été condamnés par un tribunal militaire le 17 février 2013 à de lourdes peines de prison.

Le 27 juillet 2016, la Cour de cassation a cassé ce jugement et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Rabat. Le nouveau procès, qui a commencé en décembre 2016, s'est terminé le 19 juillet 2017 par un verdict qui reconduit les peines prononcées par le Tribunal militaire marocain.

Il convient de rappeler que "WAELE / ARCELFA" est une organisation internationale non gouvernementale présente dans 46 pays africains et la diaspora, qui travaille pour l'émancipation des femmes, l'autonomisation des veuves, la paix et la résolution des conflits et la création d'un environnement propice pour une paix durable en Afrique. APS

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