La bande de Ghaza perd espoir, avertit le chef du CICR

Le chef du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a averti jeudi que les habitants de la bande de Ghaza perdaient espoir, qualifiant de «désastreuse» la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne.

Au terme de trois jours de visite dans la région, Peter Maurer a affirmé que les conditions de vie dans la bande de Ghaza empiraient de jour en jour, avec ses deux millions d'habitants recevant uniquement trois à quatre heures de courant électrique par jour.

Ces pénuries d'électricité ont provoqué une crise dans le système de distribution de l'eau et des eaux usées, qui, à son tour, a de graves répercussions sur la santé publique, a-t-il souligné.

«Nous pouvons toujours débattre de la question de qui a pris telle décision et pour quelle raison, mais en attendant les conséquences sur le plan humanitaire (...) sont désastreuses et vraiment inacceptables», a affirmé M. Maurer lors d'une conférence de presse à Al-Qods.

Il a dit que «l'impression la plus tenace» qu'il avait eue dans la bande de Ghaza était une «crise de l'espoir» au sein de la population.

Au cours de cette visite, le patron du CICR a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas, le chef du mouvement Hamas, et le Premier ministre israélien.

La bande de Ghaza, qui compte quelque deux millions d'habitants, est soumise depuis dix ans à un rigoureux blocus d'Israël, doublé d'une fermeture quasi permanente par l'Egypte de sa frontière depuis 2013.

APS

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