Il y a 12 ans, le président de la République proposait la Charte pour la paix et la réconciliation nationale au peuple algérien

Il y a 12 ans, les Algériens votaient pour la paix, en disant « oui » pour La Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Pus d’une décennie plus tard, les dispositions de cette loi restent toujours en vigueur.

L’appel à la repentance a été réitéré cette semaine par le premier ministre, Ahmed Ouyahia, expliquant que le gouvernement s’engage devant le ¨Parlement à poursuivre la politique de la réconciliation nationale.   

A la veille de la célébration du 43ème anniversaire de l’indépendance, le chef de l’Etat annonce aux Algériens qu’ils seront bientôt à se prononcer sur la Charte de la paix et la réconciliation nationale

Le 14 août 2005, le peuple est appelé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à se prononcer, dans le cadre d’un référendum, sur le projet de ladite Charte. Le bulletin bleu, le oui, l’emporte à plus de 97%. Le projet prend alors la force d’une loi en février 2006, après adoption par le Parlement. Le texte prend en charge plusieurs aspects du drame vécu par le peuple algérien.

Selon Me Farouk Ksentini, président de la Commission national consultative de la promotion et la protection des droits de l’Homme (2011-2017), « dix ans de terrorisme ont failli venir à bout de l’Etat algérien qui a miraculeusement tenu (…) Le bilan de cette charte est essentiellement positif ».

Cette semaine le chef du gouvernement a relancé l'appel à renoncer aux actes terroristes précisant à leurs auteurs qu'ils ont le choix de se rendre ou tomber sous la coupe de la justice.

En dix ans, de 2005 à 2015, quelque 15 000 repentis ont bénéficié des disposition de la Charte.   

  

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