Plus de deux millions d'électeurs libériens ont commencé à se rendre mardi aux urnes pour élire leur nouveau président qui doit succéder à Mme Ellen Johnson Sirleaf, qui ne peut se représenter après avoir accompli deux mandats successifs.
Ce vote s'annonce serré pour la vingtaine de candidats en lice et parmi elles l'ex-star du football George Weah.
"2,1 millions d'électeurs sont attendus aux bureaux de vote qui ont ouverts mardi de 08H00 GMT" et fermeront à 06H00 GMT, selon les médias.
Au Libéria, les candidats à la présidence et à la vice-présidence sont élus sur un "ticket" pour un mandat de six ans (un couple formé par les candidats de chacun des deux partis à la présidence et la vice-présidence, s'inspirant du modèle politique américain).
"Si aucun candidat n'obtient plus de 50% des voix au premier tour, un second tour est prévu", selon loi.
L'on s'achemine indubitablement vers ce scénario cette année vu le nombre de candidats. Les experts affirment "qu'avec vingt candidats en lice, c'est plus que probable".
Quant aux membres de la Chambre des représentants, ils sont élus au scrutin majoritaire à un tour.
Soixante-treize membres de la Chambre des représentants (chambre basse) seront élus en même temps que le président, également pour six ans.
L'élection des membres du Sénat (chambre haute) n'est pas prévue cette année, selon la presse.
Pour garantir un scrutin libre et transparent, l'Union européenne, l'Union africaine et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont toutes déployé des observateurs.
Pour rappel, les dernières élections organisées en 2011 avaient été marquées par une contestation des résultats et des violences.
Le scrutin d'aujourd'hui dont la supervision sera assurée par une commission électorale nationale autonome, sera le premier entièrement encadré par la police et l'armée libérienne, sans le soutien des Casques bleus.
Les premiers résultats officiels provisoires seront rendus dans les 48 heures par la Commission électorale qui aura a jusqu'au 25 octobre pour confirmer les résultats et annoncer éventuellement un second tour de la présidentielle.
Selon la Constitution, le second tour, s'il y a lieu, sera organisé le second mardi qui suit l'annonce du résultat final, soit le 7 novembre en ce qui concerne ce scrutin. APS
