Sahara occidental : Kohler souligne son optimisme quant à l’avenir des négociations du plan de règlement du conflit

L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Horst Kohler, a exprimé, mercredi, à Aouserd (camps de réfugiés sahraouis) son optimisme quant à l’avenir des négociations du plan de règlement du conflit du Sahara occidental établi par les Nations-Unies.

"Je suis rassuré quant à l’avenir des négociations du plan de règlement du conflit du Sahara occidental établi par l’ONU", a déclaré M. Kohler, au cours d’une rencontre avec la Wali de Aouserd, Merien Salek Hamada. 

L’envoyé personnel du SG de l’ONU a dit venir dans la région pour "écouter les deux parties au conflit (Front Polisario/Maroc), constater de visu les conditions dans les camps de réfugiés, et comprendre la question davantage et surtout constituer ma vision personnelle".

"Je suis très ému par l’accueil qui m’a été réservé, cela dénote le respect du peuple sahraoui à mon égard et la confiance qu’il a placée en ma personne et mon travail", a-t-il ajouté, soulignant sa détermination à faire de son mieux à trouver une solution au conflit. 

"Je ne suis pas un magicien, mais ma foi a bien grandi aujourd'hui. Les images d’enfants et femmes que j’ai vues dans les camps de réfugiés constituent pour moi une source de confiance pour aborder la question sahraouie. Je suis confiant quant à l’avenir de cette génération montante", s’est-il exprimé.

Ma tournée dans la région va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives en lien avec la question sahraouie, a ajouté M. Kohler, réitérant l’engagement du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à résoudre le conflit du Sahara occidental. M. Guterres avait promis en avril dernier de relancer les négociations, à l'arrêt depuis 2012, avec "une nouvelle dynamique".

La tournée de M. Kohler est la première dans la région, depuis sa nomination le 8 septembre par le secrétaire général Antonio Guterres comme son envoyé personnel au Sahara occidental, en remplacement de Christopher Ross.