Fermeture des passages frontaliers avec certains pays voisins : Messahel affirme que la sécurité nationale «passe avant tout»

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé vendredi à Alger, que plusieurs difficultés et menaces entravaient la circulation des personnes et des marchandises entre l'Algérie et certains pays voisins, soulignant que «la sécurité nationale passe avant tout».

Lors d'une rencontre avec les opérateurs économiques dans le cadre du 3e et dernier jour des travaux de l'Université d'été du Forum des chefs d'entreprises (FCE), M. Messahel a indiqué que l'ouverture des frontières avec certains pays voisins, fermées pour des raisons sécuritaires, «se heurte à des menaces et à des difficultés qui imposent à l'Etat de faire passer «la sécurité nationale avant tout» dans le traitement de ce dossier.

«L'ouverture des frontières est liée à la sécurité et à l'émigration clandestine», a précisé le ministre des Affaires étrangères. «De nombreux défis sont à relever dans ce domaine et plusieurs menaces et difficultés imposent de faire passer la sécurité du pays avant tout», a-t-il souligné. Et d'ajouter que la situation au niveau des frontières «n'est pas aussi simple que le pensent certains».

M. Messahel a en outre précisé «la Mauritanie est le seul pays voisin qui n'a pas de poste frontière avec l'Algérie». Il a annoncé «l'ouverture d'un poste frontalier pour la première fois à Tindouf, et ce, dans le but d'accéder aux marchés mauritanien, sénégalais et de l'Afrique de l'Ouest».  

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