Début à Alger des travaux de la 1ère réunion du Groupe de travail du Forum mondial de lutte contre le terrorisme sur l’Afrique de l’Ouest

Les travaux de la 1ère réunion plénière du Groupe de travail du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur l’Afrique de l’Ouest ont été ouverts, lundi à Alger, par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

Cette rencontre du Groupe de travail du GCTF sur l’Afrique de l’Ouest, co-présidée par l’Algérie et le Canada, regroupe des hauts fonctionnaires et des experts dans les domaines de la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, de la sécurité des frontières et de la lutte contre le financement du terrorisme, des pays membres du Forum GCTF, des pays de la région de l’Afrique de l’Ouest ainsi que des organisations internationales et régionales, dont l’ONU et l’Union Africaine.

L'Algérie maintient un "haut niveau de vigilance sur son territoire et aux frontières  

L'Algérie maintient un "haut niveau de vigilance" à l'intérieur de son territoire et sur toutes les frontières et réitère sa disponibilité à "renforcer" sa coopération frontalière et policière avec l'ensemble des pays de la région, a soutenu, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

L'Algérie "qui a durement souffert dans les années 90 de ce fléau du retour des combattants terroristes étrangers (CTE), maintient un haut niveau de vigilance à l'intérieur de son territoire et sur toutes les frontières et réitère sa disponibilité à renforcer sa coopération frontalière et policière avec l'ensemble des pays de la région", a-t-il indiqué.

Il a ajouté qu'il y avait "l'exigence de travailler ensemble au tarissement des multiples sources de financement du terrorisme dans cette région de l'Afrique de l'Ouest, sources parmi lesquelles la prise d'otages contre rançons, le crime organisé transnational sous ses différentes formes, l'exploitation aujourd'hui très juteuse des réseaux de migration illégale, d'armes et de drogue -cocaïne, héroïne et surtout Haschich- ainsi que la traite des êtres humains et le blanchiment d'argent, drainent des sommes considérables, qui permettent aux groupes terroristes de disposer d'importants moyens financiers pour alimenter, poursuivre et étendre à de nouveaux pays leur activisme criminel".

Il a assuré, dans ce cadre, que l'Algérie "continuera à soutenir la criminalisation par l'ONU du paiement des rançons contre la prise d'otage et toutes les actions tendant à l'assèchement des différentes sources de financement du terrorisme".

Le ministre a relevé que c'est d'ailleurs, dans cet esprit que "nous organisons, conjointement avec le Royaume des Pays-Bas, la première réunion régionale sur la relation entre le terrorisme et le crime organisé transnational" qui se tiendra mercredi à Alger. 

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