Le Brent termine à 63,79 dollars le baril à Londres

Les cours de l'or noir régressaient mardi en fin d'échanges européens suite aux prises de bénéfices rendues possibles par un plus haut niveau des prix atteint en plus de deux ans plus tôt dans la séance.

En début de soirée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 48 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre cédait 19 cents à 57,17 dollars.

Le prix du baril de Brent avaient atteint 64,65 dollars, son plus haut depuis juin 2015, et celui du WTI 57,69 dollars, son plus haut depuis juillet 2015, en matinée.

"Les prix du brut sont repartis en baisse sur des prises de bénéfices.  Après avoir atteint un plus haut en 28 mois, les investisseurs ont décidé qu'il était temps d'encaisser une partie de leurs gains", a estimé un analyste.

"Une purge anti-corruption en Arabie saoudite, couplée à des tensions montantes avec l'Iran, ont fait grimper l'instabilité" chez le premier exportateur mondial, a noté un autre analyste.

"Les marchés ont dû intégrer un risque plus important, et le prince ben Salmane (qui a accru son contrôle du pouvoir lors de la purge, ndlr) soutient également l'extension de l'accord des baisses de production de l'Opep au-delà de mars 2018", a expliqué un expert.

L'accord de baisse de la production, qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres producteurs, dont la Russie, vise à limiter l'offre mondiale pour rééquilibrer le marché et faire remonter les prix.

Une extension de l'accord devrait être discutée entre l'Opep et ses partenaires le 30 novembre à Vienne.

Les marchés attendent par ailleurs la publication mercredi des données officielles du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis.

Pour la semaine achevée le 3 novembre, les analystes tablent sur une baisse de 2,7 millions de barils des réserves de brut, de 1,9 million de barils des réserves d'essence, et de un million de barils des réserves de  produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.  

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