La directrice générale de la CACI : forces de propositions économiques, les chambres de commerce sont amputées de leur pouvoir de décision

Diversifier les échanges économiques et les partenariats entre investisseurs, c’est ce à quoi, entre autres activités, s’attache à contribuer la Caisse Algérienne de commerce et de l’industrie, explique sa directrice générale, Wahiba Bahloul.

Accueillie, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, l'intervenante s’est, en préambule, attachée à détailler le rôle de son institution pour ce qui concerne la diversification économique, en particulier.

Rappelant que l’Algérie dispose de 48 chambres de commerce, elle présente ces dernières comme une « force de proposition » des opérateurs économiques en direction des pouvoirs publics regrettant, toutefois, que celles-ci ont été « vidées » de certaines de leurs prérogatives pour ce qui concerne notamment la liberté de décision.

Biskra : une usine de production de sucre à partir de dattes

Annonçant la prochaine organisation, à Biskra, d’un Salon international de la datte, la directrice générale de la CACI y annonce, d’autre part, l’entrée en production d’une usine de production de sucre, de miel, de confiture « et de  plusieurs autres dérivés », à partir de ce fruit particulier aux zones Sahariennes.

Elle déclare souhaiter voir cette initiative encourager d’autres investisseurs à venir découvrir les potentialités de ces régions et s’y installer.  

Estimant « impératif » de revoir les statuts de ces chambres lesquels, dit-elle, datent de 1996, Mme Bahloul considère, qu’en ce faisant, on leur accorderait davantage de pouvoir de décision, afin qu’elles puissent contribuer plus concrètement au développement économique local et, par à coup à celui du pays.

Lors de son intervention, la directrice générale de la CACI fait, par ailleurs, part de l’élaboration, à l’initiative de cette dernière, d’une Cartographie identifiant les potentialités économiques de chaque région du pays, afin de « donner plus de visibilité » aux décideurs, entrepreneurs et autres investisseurs.