Violent séisme dans une région couvrant l’Iran et l’Irak : plus de 340 morts et de 4000 blessées 

Au moins 344 personnes ont été tuées et plus de 4000 blessées dans le violent séisme qui a frappé dimanche soir les confins de l'Iran et de l'Irak, alors que les secours iraniens étaient encore lundi à la recherche d'éventuels survivants.

L'essentiel des victimes de la catastrophe était dénombré en Iran, où le bilan provisoire, qui n'a cessé d'enfler au fil des heures, s'élevait à 336 morts et plus de 3.950 blessés en fin de matinée, tous recensés dans la province occidentale de Kermanshah, limitrophe de l'Irak.

En Irak, le bilan officiel du drame était de 8 morts et 321 blessés.

Après avoir placé initialement l'épicentre de ce séisme de magnitude 7,3 du côté irakien de la frontière, l'institut géologique national américain (USGS) le plaçait lundi - tout comme son homologue iranien - en Iran, tout près de la frontière, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Sar-e Pol-e Zaham, la ville la plus touchée par le sinistre, avec 236 morts.

 Selon l'Institut géologique Américain (USGS), la secousse a été enregistrée à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d'Halabja, dans une zone montagneuse de la province Irakienne de Souleimaniyeh.

Elle est survenue à 18H18 GMT et a également été ressentie en Turquie où ni dégâts, ni victimes n'ont été enregistrés, selon les autorités.

En Irak, cette secousse a fait six morts dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan Irakien, selon des responsables locaux. Elle a également été ressentie pendant une vingtaine de secondes à Bagdad et parfois pour des durées plus longues dans les autres provinces du pays qui ont toutes été touchées. 

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