Protection de l’enfance : prés de 400 établissements spécialisés opérationnels à travers le pays

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Idalia a affirmé, dimanche à Boumerdes, l’intérêt suprême dévolu par l’Etat à la prise en charge de l’enfance et de ses besoins, à travers ses quelque 400 établissements spécialisés actuellement opérationnels à travers le pays.

Cet ensemble de structures est destiné à la prise en charge de toutes les catégories d’enfants en Algérie, dont celle aux besoins spécifiques et les enfants sans familles, a souligné Mme Idalia dans son allocution d’ouverture d’une rencontre d’information sur les acquis de l’enfant algérien, à laquelle étaient présents la déléguée nationale à la protection de l'enfance, Mme Meriem Cherfi et le délégué du représentant de l’ONU pour la protection de l’enfance en Algérie, Moncef Maàli.

Sur ce total d’établissements opérationnels à l’échelle nationale, a-t-elle expliqué, 53 sont dédiés à l’enfance assistée, au moment ou 49 autres sont destinés à la protection de l’enfance et de l’adolescence, en plus de la prise en charge des jeunes.

Parallèlement, il existe 23 écoles destinées aux enfants malvoyants, et 45 autres aux enfants malentendants, au moment où il est recensé 149 centres psychopédagogiques dédiés à la prise en charge des enfants inadaptés mentaux, huit pour les handicapés moteurs, et quatre pour les enfants soufrant d’insuffisances respiratoires, outre 48 services en milieu ouvert et 15 annexes relevant de ces espaces.

Outre la prise en charge de catégories d’enfance spécifiques, ces établissements ont également pour mission d’inculquer aux enfants, dont ils ont la charge, les valeurs sociales, parallèlement à la mise en oeuvre de différentes actions inscrites au titre du programme pilote dernièrement mis en place dans six wilayas du pays, a ajoute la ministre.

Poursuivant sur sa lancée, Mme. Idalia, a fait également part de nombreuses actions de solidarité destinés aux enfants nécessiteux, à travers l’accompagnement matériel et psychologique de leur familles, afin de préserver leur stabilité psychique et partant, leur éviter la déperdition scolaire notamment.

Protéger l’enfant et aider à son épanouissement est une +responsabilité collective+ (famille, société et Etat) requérant une mobilisation permanente et un travail continu, en vue d’améliorer ses conditions de vie en les adaptant aux différentes phases de son développement dans un milieu sain, exempt de violence, d’idées sectaires et de comportements malveillants, a-t-elle estimé.

Assurant, en outre, que la loi sur la protection de l’enfance est la consécration d’une volonté politique exprimée par l’Etat.

S’exprimant sur l’objectif assigné à cette manifestation, la ministre a indiqué qu’elle vise à la mise en lumière des réalisations de tous les partenaires concernés par l’enfance et de leur représentants au sein de la Commission de suivi et d’évaluation du plan d’action national relatif à la protection de l’enfance.

Intervenant à son tour, M. Moncef Maàli a estimé que l’Algérie a réalisé une grande avancée en matière de protection des droits de l’enfant, comme certifié par l’UNICEF, a-t-il assuré, ajoutant que la rencontre est une opportunité pour renforcer cette démarche, et  informer sur ce qui a été réalisé dans le domaine en Algérie .

L’orateur a cité parmi ces réalisations, la consécration d’un taux de prés de 98% de scolarité, la création d’un parlement de l’enfant, et l’implication des enfants dans l’élaboration d’un plan national pour l’enfance entre 2008 et 2015, outre la contribution des enfants dans la mise au point d’un plan de communication relatif aux droits de l’enfant, ainsi que leur participation à une campagne de protection de l’enfance contre les dangers de l’Internet, entre autres.

Selon un rapport récent de l’Onu, cité par le même responsable, quelque 385 millions d’enfants de par le monde vivent dans la précarité, au moment ou 264 millions d’enfants en âge d’être scolarisés ne vont pas à l’école, et ne bénéficient d’aucune formation, et prés de 6 millions d’autres meurent avant l’âge de cinq ans, à cause de nombreuses maladies, qu’ils auraient pu éviter. APS

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