Sahara Occidental : L’ONU soutien les efforts de son envoyé spécial de relance du processus de paix

Le Conseil de sécurité a exprimé, mercredi à New York, son soutien aux efforts de l’envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst kohler, pour relancer le processus de paix au Sahara Occidental, une mission qualifiée de « contribution importante » pour la reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc.

« Les membres du Conseil de sécurité expriment leur soutien aux efforts de l’envoyé personnel et se félicitent de sa nomination et de sa visite dans la région, une importante contribution pour faire avancer le processus politique », a déclaré  Sebastiano Cardi, président en exercice du Conseil de sécurité.

M. Cardi a, en outre, exprimé son appui à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental.

Dans un bref point de presse, l’ambassadeur Italien à l’ONU a indiqué que LA vision de Kohler relative à la relance des négociations avait reçu « un soutien important » du Conseil de sécurité.

Il a souligné que la reprise des négociations a constitué le thème central de ce premier oral de Kohler au Conseil de sécurité, y relevant une avancée par rapport aux rencontres tenues jusqu’ici pour relancer ce processus.

Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Ahmed Boukhari, a déclaré que le nouvel émissaire de l’ONU méritait un soutien plus fort de la part du Conseil de sécurité.

« Le Conseil avait l’opportunité de manifester le soutien nécessaire à cet envoyé personnel, mais la France l’a empêché d’apporter cet appui, a-t-il  précisé.

Le rôle que devrait jouer Kohler est un élément important dans le processus de paix au Sahara Occidental, mais il ne sera pas décisif sans le soutien du Conseil de sécurité, s’accordent à relever plusieurs observateurs.

La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont rencontrés autour d’une même table de négociations remonte à mars 2012, à Manhasset aux Etats-Unis.

Depuis, le processus de paix lancé par l’ONU se trouve dans l’impasse en raison des entraves dressées par le Maroc pour empêcher le règlement du règlement du conflit sur la base des principes d’une légitimité internationale garantissant le droit du peuple Sahraoui à l’autodétermination. 

Monde, Afrique