Pétrole : le prix du panier Opep grimpe à plus de 61 dollars

Le prix du panier de référence du brut de l`Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s`est établi, mercredi à 61,10, a indiqué, jeudi, l'organisation sur son site web. Il a gagné 61 cents, alors qu'il se situait à 60,49 dollars le baril, mardi dernier.

Introduit en 2015, le panier de référence de l'OPEP comprend quatorze types de pétrole, dont le Sahara Blend (Algérie), l'Iran Heavy (Iran), Es-Sider (Libye), Basra Light (Irak), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Girassol (Angola) et le Mery (Venezuela).

En fin d’échanges Européens, les cours de l'or noir ont connu une progression, soutenus par la baisse des réserves de brut aux Etats-Unis, la semaine passée, après que la production eut atteint un nouveau record.

En début de soirée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier affichait 63,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 48 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 1,07 dollar pour s’établir à 57,90 dollars.

Le WTI avait atteint 58,05 dollars en séance, son plus haut niveau depuis près d'une année et demie.

Lors de la semaine achevée le 17 novembre, les réserves commerciales de brut avaient diminué de 1,9 million de barils pour s'établir à 457,1 millions.

La production de pétrole a pourtant augmenté permettant aux exportations  brut de grimper à 1,6 milliard de barils par jour, "et puisque la production d'essence et de produits distillés avait, elle aussi, augmentée, cela a accentué la baisse des réserves de brut », a expliqué un analyste.

Les prix du WTI ont également profité d'une perturbation du marché Nord-Américain, causée par la fermeture de l'oléoduc de Keystone, reliant le Canada aux Etats-Unis, des suites d’une fuite de pétrole.

Les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole se réuniront, le, 30 novembre à Vienne, avec d'autres pays producteurs, dont la Russie.

Ces producteurs de brut se sont accordé, fin 2016, de baisser leur production en 2017, prolongeant leur décision jusqu'à mars 2018. Ils pourraient à nouveau, étendre leur accord jusqu'à fin 2018.

Dans son dernier rapport, l'Opep avait constaté des « signes croissants » montrant que le marché pétrolier avançait doucement vers un « rééquilibrage ».

            

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