L’OLP met en garde les Etats-Unis contre le transfert de leur ambassade à El Qods

La présidence palestinienne met en garde contre « les effets destructeurs » qu'aurait toute initiative déniant aux Palestiniens la perspective de faire d’Al Qods-Est la capitale de l'Etat Palestinien indépendant.

« Une telle décision déstabiliserait la région toute entière, détruirait le processus de paix, disqualifierait les Etats-Unis de leur rôle » dans la région, a déclaré Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l'OLP, ajoutant : « J'espère que personne ne prendra une telle décision, ceci serait extrêmement irresponsable et dangereux ».

Selon des médias américains, le président américain Donald Trump prononcera mercredi 6 décembre un discours dans lequel il annoncera la le transfert de l'ambassade à Al-Qods.

 La Maison Blanche avait jugé prématurées ces informations. Mais le vice président américain, Mike Pence a réaffirmé que le transfert était « sérieusement envisagé » par Washington.

 « Toute solution juste au Moyen-Orient passerait par la reconnaissance  d'Al Qods-Est comme capitale d'un futur Etat palestinien indépendant », a déclaré Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Mahmoud Abbas.

Ajoutant que « C'est par Al Qods-Est, avec ses sites sacrés, que commence et s'achève toute solution ou tout projet qui puisse sauver la région de la destruction », a-t-il souligné dans un communiqué.

De son coté le mouvement de résistance, Hamas, menace « de raviver l'intifadha » si les Etats-Unis reconnaissent El Qods comme capitale d'Israël ou décident d'un transfert de leur ambassade. 

« Ce complot ne passera pas, nous vous mettons en garde contre toute décision en ce sens et nous appelons notre peuple à raviver l'Intifadha au cas où des décisions injustes sont prises concernant El Qods », a indiqué le mouvement dans un communiqué.

Le dirigeants d’Etats ,dont le roi Abdellah de Jordanie et le président Turc Recep Tayeb Erdogan examinaient avec le pésident palestinien Mhmoud Abbas l’évolutionde la situation au Proche Orient.

La communauté internationale n’a jamais reconnu El Qods comme capitale d’Israel, ni l’annexion de sa partie orientale conquise en 1967 et considère que le statut final d’El Qods doit être renégocié.

Sur le plan international, des appels ont été lancés pour le respect du consensus international portant le statut du troisième lieu saint de l'islam.

 

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