Trump ignore les mises en garde, reconnaît al Qods occupé comme capitale d’Israël

Le Président  américain Donald  Trump a annoncé mercredi 06 decembre la reconnaissance d’El-Qods occupé comme capitale d’Israël, rompant avec la politique américaine de prudence de plusieurs décennies au Moyen Orient. La décision des Etats-Unis a suscité des réactions unanimes dans le monde, craignant qu’elle ne déclenche un nouvel embrasement de la région.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a appelé à une journée de colère et d’indignation vendredi 08 décembre dans les territoires occupées.

« la décision du président Américain est une nouvelle déclaration de Balfour, il ya un siècle Arthur Balfour avait promis la Palestine aux juifs, aujourd’hui 06 décembre 2017 le président Américain Donald Trump  a offert El- Qods à Israël et aux juifs »  a déclaré dans son analyse le professeur et chercheur à l’université d’el Khalil Adil Chadid,  ajoutant  « aujourd’hui l’administration américaine représentée par Donald Trump confirme que l’américain est cote à cote avec le projet sioniste dans la région ».

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas à condamné la décision du président américain Donald Trump de déclarer El-Qods occupée capitale d’Israël.

Trump a ordonné au département d’Etat d’entamer le transfert de l’ambassade américaine de Tel- Aviv à la ville sainte occupé par Israël, au mépris des vives réactions de toute la communauté international.

Le président n’a pas fixé de date au déplacement de l’ambassade qui pourrait durer trois ou quatre années faute de locale disponible pour l’accueillir actuellement.

Trump a communiqué à plusieurs présidents Arabes, notamment au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas son intention de transférer l’ambassade américaine El-Qods occupé.

La décision des Etats-Unis a suscité des réactions unanimes dans le monde, craignant qu’elle ne déclenche un nouvel embrasement de la région.

 

Algérie-France : volonté commune de renforcer les relations sécuritaires et économiques (Macron)

Onglets principaux

06/12/2017 - 23:44

L'Algérie et la France veulent renforcer leurs relations en matière de coopération économique et sécuritaire, a indiqué mercredi à Alger le président français Emmanuel Macron, en visite d'amitié et de travail de travail en Algérie.

M. Macron a déclaré, à l’issue d’un entretien avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avoir abordé « plusieurs sujets notamment la volonté conjointe de renforcer les liens économiques et la lutte  antiterroriste ainsi que des sujets qui trouveront leur issue lors de la 4eme session du Comité intergouvernemental de haut niveau Algéro- français (CIHN) » qui se tiendra jeudi à Paris, sous la coprésidence des deux Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Edouard Philippe ».

Il a indiqué avoir également exprimé, lors cet entretien, son « souhait de développer des projets en Algérie », citant notamment une école du numérique pour permettre de former la jeunesse dans ce domaine et un fonds conjoint  d'investissement franco-algérien pour accompagner les PME dans la diversification de l'économie de l'Algérie.

Le président Macron a relevé que les entretiens ont porté aussi sur « nos politiques de visa avec le souhait d'avoir un cadre simplifié mais aussi un meilleur contrôle de lutte contre l'émigration illégale ».

Il a exprimé, en outre, la volonté de l'Algérie et la France de « renforcer leur coopération sécuritaire et de lutte contre le terrorisme notamment dans la bande sahélo-saharienne ».

« L'Algérie et la France sont convenues de renforcer leur coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme notamment dans la bande sahélo-saharienne où nous travaillons ensemble », a-t-il déclaré, affirmant, dans ce sens, avoir eu « un échange qui a porté sur les sujets régionaux et notre volonté de trouver une issue favorable » à la crise libyenne.

Il a affirmé que « la stabilité de la Libye est un sujet sur lequel nous œuvrons également avec les initiatives prises par la France », soulignant avoir eu aussi un échange qui a porté sur les déclarations du président américain, Donald Trump sur la Palestine.

Le président français s’est recueilli à la mémoire des Chouhada devant la stèle commémorative des Martyrs de la révolution Algérienne, il a observé une minute de silence.

Il s’est auparavant offert un bain de foule à Alger centre à la grande poste, à la place de l’Emir Abdelkader l’un des symboles de la résistance algérienne contre l’occupation française, M. Macron s’est rendu à la librairie du Tiers Monde , dans la capitale.

Le statut d'El-Qods ne peut être résolu que par une « négociation directe » entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré mercredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres en rappelant avoir toujours été « contre toute mesure unilatérale ».

« Il n'y a pas d'alternative à la solution de deux Etats », a ajouté le patron des Nations unies, après l'annonce du président américain Donald Trump d'une reconnaissance unilatérale d'El-Qods comme capitale de l'occupant israélien.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan n’a pas exclu une rupture des relations diplomatiques avec Israël, soulignant que cette reconnaissance est une ligne a ne pas franchir.

L’Union européenne a lancé, de son côté, un appel à Washington l'exhortant à éviter toute action qui nuirait au processus de paix au Moyen-Orient.

Le président français qualifie de « regrettable » la décision Trump

Le président français Emmanuel Macron a qualifié mercredi à Alger de « regrettable » la décision du président américain Donald Trump sur le transfert de l'ambassade des Etats Unis à El Qods.

Dans une conférence de presse qu'il a animée lors de sa visite en Algérie, le président Macron a réagi à la décision du Président américain d’Israël, en insistant « Je ne peux que désapprouver cette décision unilatérale (...) qui n'engage que les Etats-Unis », a-t-il dit, ajoutant que cette décision intervient « en contradiction avec le droit international et les résolutions des Nations unies ».

« Je n'ai pas à la condamner, elle se met d'elle-même dans cet ordre-là », a-t-il souligné.

Il a également réaffirmé la volonté de la France à soutenir le processus de paix et la solution de deux Etats (Palestine-Israël).

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a affirmé mercredi que la décision du président américain Donald Trump de reconnaître El--Qods occupé comme la capitale d'Israël ouvrait « les portes de l'enfer pour les intérêts américains dans la région ».

Ismaïl Radouane, un haut responsable du Hamas s'exprimant devant des journalistes dans la bande de Ghaza, a appelé les pays arabes et musulmans à « couper les liens économiques et politiques » avec les ambassades  américaines, et à expulser les ambassadeurs américains.

 

 

 

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