Messahel : l’inclusion des femmes dans les processus de paix, un des défis de FemWise-Africa

L’inclusion des femmes dans les processus de paix constitue "un des défis de FemWise-Africa", a indiqué mercredi à Constantine le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

En dépit des avancées considérables réalisées par l’Union africaine en matière de promotion de la participation de la femme dans la vie politique, la justice et la sécurité, "des efforts supplémentaires doivent être déployés pour la consolidation des pas des femmes comme médiatrices et  promotrices de la coopération transfrontalière", a considéré M. Messahel lors des travaux de la première Assemblée générale du Réseau panafricain  des Femmes pour la prévention des conflits et la Médiation (FemWise-Africa).

Mettant l’accent sur l’importance de la protection de la femme contre toutes formes de violence et de discrimination notamment, M. Messahel a  assuré que la participation de ces dernières en tant que médiatrices dans le cadre de l’Union africaine, "incitera d’une certaine manière les Etats  membres à faire évoluer leurs législations en matière de représentation des  femmes dans leurs Institutions et de la protection de leurs droits".

"Si les femmes ne participent dans le processus décisionnel dans leur société, il sera difficile pour elles de participer aux décisions relatives  à la résolution des conflits et la promotion de la paix", a considéré le  ministre des Affaires étrangères.

M. Messahel a indiqué, dans ce contexte, que la résolution 1325 du Conseil  de sécurité représente "une prise de conscience collective" quant à la  nécessité de placer la situation spécifique de la femme au coeur de  l’action des Nations-unies, notamment dans le domaine des opérations de  maintien de la paix", ajoutant que cette résolution "rend hommage au courage des femmes et à leur attachement à la paix".

Saluant les efforts méritoires déployés par Mmes Catherine Samba Panza  et Speciosa Wandira, respectivement membre et co-présidente de FemWise-Africa,  le ministre a souligné la volonté de l’Union Africaine à œuvrer en faveur  de l’émancipation de la femme et son implication dans tous les domaines.

Co-organisée par l’Algérie et l’Union Africaine (UA), cette première Assemblée des femmes médiatrices et promotrices de la coopération  transfrontalière présidée par le ministre des Affaires étrangères,  Abdelkader Messahel, devrait être sanctionnée par des recommandations.  

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