Le DG de l'emploi au ministère du Travail, Fodil Zaidi : une reflexion est engagée pour améliorer le dispositif national d'aide à l'emploi

Dans une perspective de relance de l’emploi, le ministère du Travail a engagé une reflexion pour rendre plus performant le dispositif national d'aide à l'emploi, a annoncé son directeur général de l'emploi , Fodil Zaidi qui était, dimanche matin, l'Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.

M. Zaidi a informé, également, que le ministère du travail est en train de mener une étude intitulée de « L’université au travail », avec le concours du Bureau international du travail (BIT). 

Selon des chiffres communiqués, dimanche, par l’Office national des statistiques (ONS), repris au cours de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le taux de chômage en Algérie se situait à 12,3% en avril 2017.

Commentant cette situation, le directeur général de l’emploi au ministère du Travail l’impute principalement à la crise économique à laquelle est confronté le pays, obligeant, dit-il, à geler nombre de projets économiques et des entreprises, à cesser leurs activités, en raison notamment de difficultés d’approvisionnement en intrants.

M. Zaïdi signale que parmi les personnes s’étant subitement retrouvées sans ressources financières, 67,7% parmi eux sont arrivées en fin de contrat alors que d'autres ont été affectées par la cessation d’activité de leur entreprise ou bien ont fait l’objet de mesures de licenciement pour des raisons diverses.  

Parmi les secteurs d’activité les plus brutalement frappés par la crise, l’intervenant cite celui du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH) dont il précise, qu’à lui seul, il a été amputé de 91.000 postes de travail, en avril 2017.

Il indique, d’autre part, que durant cette même période, seules l’agriculture et l’industrie ont pu réaliser une création nette d’emploi, estimée à 63.000 postes pour la première et à 36.000 pour la seconde

Selon M. Zaidi, le « dégel » d’un certain nombre de projets pour tenter de relancer la machine économique, notamment dans le BTPH, aura contribué, tout juste, à stabiliser le niveau actuel de l’emploi.

Le représentant du ministère du Travail de l’emploi et de la sécurité sociale relève, par ailleurs, que le secteur privé est devenu, aujourd’hui, le principal recruteur de main d’œuvre, avec environ 70% des placements réalisés par le biais de l’ANEM.  

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