La Diplomatie palestinienne dénonce les menaces dissuasives américaines à l’AG de l’ONU

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mardi une résolution réaffirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la création d’un Etat palestinien indépendant.

La résolution, adoptée par un vote écrasant, a recueilli 176 voix pour et sept contre (Etats-Unis, Canada, Israël, Etats fédérés de Micronésie, Iles Marshall, Nauru, et les Palaos). Le vote a enregistré quatre abstentions celles du Cameroun, du Honduras, du Togo et des Tonga.

Le texte adopté au lendemain du veto américain opposé à une autre  résolution du Conseil de sécurité rejetant la décision américaine sur al- Qods occupée, a exhorté tous les Etats membres de l’ONU à continuer de  soutenir le peuple palestinien pour exercer son droit à l’autodétermination.

Jeudi, l’Assemblée générale de l’ONU est appelée à nouveau à voter une résolution condamnant la reconnaissance par les Etats-Unis de la  ville sainte d’al Qods comme capitale d’Israël.

Le ministre des affaires étrangères palestinien a dénoncé les menaces et tentatives d’intimidation  américaines destinées à dissuader l’assemblée générale des nations unis de condamner la reconnaissance d’al qods echarif comme capitale d’Israël.  «  Washington se retrouve à nouveau seule sans ses anciens alliées »  a estimé sur les ondes de la Radio Algérienne François Hugu politologue spécialiste du proche orient.

Le président de l’Assemblée générale a décidé de convoquer une session extraordinaire pour adopter cette résolution présentée par le Yémen et la Turquie au nom des pays arabes.

Le texte reprend pratiquement les mêmes termes du projet de résolution  rejeté hier par le Conseil de sécurité lors d’un vote unanime qui a symbolisé l’isolement des Etats-Unis sur la Question d’al-Qods.

Dans une rare unité, les 14 membres du Conseil de sécurité, ont voté pour  ce texte qui affirmait que «  toute décision et action visant à modifier  le caractère, le statut ou la composition démographique de la ville sainte  d'al-Qods n'ont aucun effet juridique et sont nulles et non avenues ».

 La quasi-totalité de la communauté internationale qui s’oppose à la  démarche des Etats-Unis n’a jamais reconnu al-Qods occupé comme  capitale d’Israël ni l’annexion de sa partie orientale en 1967. 

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