Comment est ressentie par les chefs d’entreprises, la décision arrêtée par le gouvernement de restreindre drastiquement, la liste de nombre de produits admis jusqu’alors à l’importation et se posant comme d'agressifs concurrents des productions locales ?
Prenant part au Salon de la production national, organisé au Palais des expositions, près d’Alger, des industriels ne cachent pas leur satisfaction vis à vis de cette mesure, considérant même qu'elle intervient « à point nommé ».
S’exprimant, lundi, à la chaine 3 de la Radio Algérienne, la responsable de communication de l’entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), Siham Haïli, estime que cette décision mesure relève d’un choix réfléchi. Selon elle, les opérateurs intervenant dans le domaine de la téléphonie mobile, en particulier, n’ont jamais cessé de demander son application.
Bordji Mustapha, représentant de la marque Cobra Electronics, considère pour sa part, que ces restrictions vont contribuer à « freiner les ardeurs » de certaines marques étrangères et de révéler ainsi les entreprises Algériennes savent, elles aussi, « fabriquer et monter ».
D’autres fabricants demandent, de leur coté, que ces restrictione soient élargie à leur domaine d’activité. Il en est ainsi de Farouk Kebi, chef du département au groupe CH, lequel pointe du doigt le nombre élevé d’importateurs de produits textiles qu’il accuse de concurrencer dangereusement les productions locales.
Dans sa conclusion, l’auteur du reportage reprend la déclaration du Premier-ministre, Ahmed Ouyahia, lors de l’inauguration du salon, annonçant que chaque fois que cela s’avère nécessaire, la liste des produits interdits à l’importation sera élargie, « à charge pour les producteurs nationaux de prouver qu’ils peuvent satisfaire la demande ».