Accord Opep-Non Opep : La Russie a réduit sa production de 300.740 b/j en décembre 2017

La Russie a réduit sa production de pétrole de 300.740 barils/jour en décembre 2017, dans le cadre de l'accord signé entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix autres pays non membres, a indiqué mercredi le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak.

"La Russie a rempli ses obligations de réduire la production de pétrole sous l'accord des pays de l'Opep et des pays non membres de l'Opep", a t-il déclaré à la presse.

L'Opep et les 10 autres pays exportateurs de pétrole, non membres, avaient conclu un accord sur la réduction de la production pétrolière à la fin de 2016. Selon les termes de l'accord, les participants devaient réduire la production de 1,8 million de barils par jour par rapport à octobre 2016. 

Les plus gros quotas de réduction appartiennent à l'Arabie saoudite (486.000 barils/jour) et à la Russie (300.000 barils/jour). La Russie a atteint son quota en mai 2017 et l'a maintenu depuis.

L'accord, initialement entré en vigueur au premier semestre 2017, a déjà été prorogé deux fois : jusqu'à la fin mars 2018 et, plus récemment, jusqu'à la fin de 2018.               L'objectif est de supprimer l'excédent des réserves mondiales qui, au début de 2017, avait dépassé de 380 millions de barils la norme de cinq ans. En octobre, les excédents étaient réduits à 150 millions de barils.

A la faveur de l'accord Opep-Non Opep, et à la baisse des stocks de pétrole, les prix de l'or noir ont connu une hausse au cours des dernières semaines.

Mercredi 10 janvier, en cours d'échanges européens, les cours du pétrole maintenaient leur progression, dépassant les sommets atteints la veille avant la publication des données hebdomadaires officielles sur les réserves des Etats-Unis.

En effet, à la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février prenait 47 cents à 63,43 dollars. Le prix du WTI a atteint en matinée 63,57 dollars, son plus haut depuis décembre 2014. Le cours du Brent avait pour sa part grimpé en cours de séance asiatique à 69,26 dollars pour le Brent, à son plus haut depuis mai 2015.

"Selon l'API (American petroleum institute), les réserves de brut ont baissé de 11 millions de barils la semaine dernière, ce qui a dopé l'appétit des investisseurs pour le pétrole", ont commenté des analystes.

Les prix étaient tombés en février 2016 à des plus bas de 13 ans, sous les 30 dollars le barils en raison d'une offre largement excédentaire. APS

 

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