M. Abdelkader Messahel : l’Algérie maintien un « haut niveau de vigilance », parce qu’elle est entourée de zones de « haute turbulence »

Lors du Conseil du paix et de sécurité qui se réunira en marge du prochain Sommet de l'Union Africaine, l'Algérie y présentera un mémoire consacré au renforcement de la lutte antiterroriste, a annoncé, lundi, le ministre des Affaire étrangères, Abdelkader Messahel.

S'exprimant à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il annonce, par ailleurs, qu'il a été chargé par le président Abdelaziz Bouteflika de le représenter au Forum économique mondial de Davos (Suisse), qui débutera ,demain mardi, lequel se propose, cette fois, d’examiner les approches visant à « créer un avenir commun » entre les pays de la planète, « dans un monde fracturé ». 

il indique, par ailleurs, que la récente rencontre organisée à Alger, des 5+5, regroupant les pays du pourtour de la Méditerranée, a eu à traiter de questions relatives aux migrations clandestines et aux conflits en Libye et au Mali en particulier.

Du dialogue « informel » auquel elle a donné lieu, il souligne qu’il aura permis de dégager des pistes d’approfondissement en matière de coopération et de développement mais également des questions d’environnement liées au changement climatique.

De l’un des aspects discuté lors de la rencontre, celui de la présence terroriste dans la partie nord du continent Africain, M. Abdelkader Messahel indique qu'il s'agit d'un aspect qui préoccupe autant l’Algérie que l’ensemble des pays de la région.

A ce propos il explique que celle-ci est contrainte de maintenir un « haut niveau de vigilance », parce que, dit-il, elle est entourée de zones de « grande turbulence » qui l'ont amènée à déployer son armée dans les zones frontalières, afin de protéger son intégrité territoriale.

De la situation en Libye, le ministre signale que la diplomatie Algérienne travaille à crééer un climat politique qui préserverait l’unité territoriale et la stabilité de ce pays. Il ajoute qu’il en est de même pour le Mali où explique-t-il, il s’agit de persévérer à concrétiser les accords du processus d’Alger, pour mettre fin à la présence terroriste et aux grands trafics dans la région.

Il révèle, en outre , que l’Algérie, en plus d’une aide logistique et humanitaire, forme actuellement des troupes d’élite spécialisées dans la lutte antiterroriste, au bénéfice du Niger et du Mali, en particulier.

 

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