Numérique : l'UE ne veut pas «rater» la révolution du «blockchain»

L'UE «ne peut pas se permettre de rater» la révolution numérique liée à la technologie du «blockchain», qui renforce la traçabilité et la sécurité des données et des transactions sur internet, a affirmé jeudi la commissaire européenne à l'Economie numérique.

Le blockchain est une technologie de stockage et de transmission de données, transparente et sécurisée. Elle fonctionne sans contrôle central et permet, en fonction de ses applications, de se passer des intermédiaires, comme par exemple les banques.

Ses applications sont multiples, mais la plus connue est celle permettant la création de cryptomonnaies, tel le bitcoin, cette monnaie électronique immatérielle, réputée invulnérable aux attaques informatiques, qui n'appartient à aucun Etat.

«Je considère la technologie du ‘blockchain’ comme un changement fondamental et je veux que l'Europe soit à la pointe de son développement», a affirmé la commissaire bulgare Mariya Gabriel.

«L'Europe ne peut pas se permettre de rater cette occasion», a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse où elle a lancé un Observatoire-forum que l'UE veut consacrer au sujet.

L'idée de cet observatoire, qui associera «les autorités publiques, les régulateurs, l'industrie» est «de suivre le potentiel de ces technologies et de voir quelles seront les répercussions, les risques et les opportunités pour l'UE», a-t-elle expliqué.

«Pour l'instant nous n'allons pas réguler ce secteur, nous allons observer et voir comment nous pouvons apporter une certitude juridique», a-t-elle poursuivi.

L'UE dit s'attendre à ce que la technologie «transforme les modèles économiques dans divers secteurs comme les soins de santé, l'assurance, la finance, l'énergie, la logistique, la gestion des droits de propriété intellectuelle ou les services publics». 

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