Le DG de la Pharmacie centrale des hôpitaux l’assure : les ruptures récurrentes de médicaments, c’est du passé

Si l'en on croit le DG de la Pharmacie centrale des hôpitaux, la PCH, en 2018, l’approvisionnement en médicaments destinés au traitement de toutes les pathologies, va être assuré sans accros.

S’exprimant, ce dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mohamed Ayad signale, en outre, qu’en ce qui concerne les soins destinés spécifiquement aux malades du cancer, « tout est rentré dans l’ordre », à l’exception d’un seul, dont il indique qu’il sera réceptionné prochainement.

A propos des ruptures récurrentes observées au cours de ces dernières années de certains remèdes, celui-ci les impute à certains fournisseurs, ajoutant, là aussi, que le problème était réglé. Au passage, il ne manque pas de souligner que les perturbations relatives à l’approvisionnement en remèdes sont également le lot de plusieurs pays, même les plus avancés.

Lorsqu’on lui fait remarquer que les tentions sur les médicaments résultent, aussi des  dysfonctionnements constatés au moment de leur distribution, M. Ayad acquiesce, sans omettre ajouter toutefois que ceux-ci « sont pris en charge rapidement ».

Pour éviter que de pareilles situations ne se répètent à nouveau, il annonce que la PCH a décidé d’établir, elle-même avec l'accord des établissements hospitaliers les prévisions concernant les besoins en médicaments, « par produit et par structure ».

Un peu plus loin, le DG de la PCH confirme que celle-ci gère environ 80% de la facture globale des médicaments dont il précise qu'elle est passée de 14 milliards de dinars, en 2014, à 88 milliards de dinars en 2017, et qu'elle pourrait se chiffrer à environ 96 milliards de dinars en 2018. 

L’intervenant note que la part des dépenses en médicaments nécessités pour les traitements du cancer représente à elle seule 43%, soit, ajoute-t-il, 63% du total de la facture globale. En montant, et pour l’année 2017, il avance le chiffre de plus de 45 milliards de dinars pour les soins réservés à l’oncologie et à l’hématologie.

Concernant les médicaments arrivés à péremption, M. Ayad affirme qu’en vertu d’une clause conclue avec les laboratoires les produisant, ceux-ci les reprennent et les remboursent.

Des stocks de médicaments périmés, parce que non consommés, il assure, par ailleurs qu’ils atteignent rarement les 1,5 ou 2% des quantités globales gérés par son organisme. « Maintenant, si observe-t-il, il s’agit des périmés détenus par les structures hospitalières », cela relève de la gestion de ces dernières.    

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