Plus de 40.000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués, chaque année, en Algérie. Parmi les personnes qui en sont affectées figurent quelque 1.000 enfants. La chaine 3 de la Radio Algérienne a consacré, ce dimanche, un reportage à la manière sont est prise en charge cette lourde maladie.
Si en matière de chimiothérapie les malades ne rencontrent pas de très sérieux problèmes, l'auteur du reportage relève qu’il en va tout autrement lorsqu’il leur faut obtenir un rendez-vous auprès des services de radiothérapie des hôpitaux, mettant en avant leurs souffrances. .
Questionné sur sa maladie, un jeune garçon explique qu’il a fait l’objet d’un traitement, sept mois durant, et qu’après une apparente rémission, il a rechuté, six années après et suit un traitement avec le souhait de pouvoir guérir définitivement.
Chez les femmes, note le journaliste, le cancer le plus fréquemment observé est celui du sein, précisant que 13.000 nouveau cas sont dépistés, chaque année.
Une patiente déclare ne pas accepter son état. « Je fuis, dit-elle, ma maladie, je ne l’accepte pas, je ne veux pas savoir à quel stade elle en est. Même mon médecin, ajoute-t-elle, ne me parle pas, je n’aime pas ». Ses parent, indique-t-elle l’amènent pour se faire traiter, puis la ramènent à la maison.
Notant que les médicaments destinés au traitement du cancer sont disponibles et qu’en ce qui concerne les séances de chimiothérapie, il y a « une nette amélioration » par rapport au passé, le journaliste de la chaine 3 n’en observe pas moins que les malades « souffrent pour obtenir un rendez-vous ».
Si pour la présidente d’une association des malades de la wilaya de Béchar, Saliha, « il n’y a pas de problème » pour ce qui a trait à la chirurgie et la chimiothérapie, il en va tout autrement pour la chimiothérapie. « Les rendez-vous donnés aux malades sont, dit-elle, éloignés, les contraignant à attendre entre 9 mois à une année pour se faire traiter.