Championnat d'Afrique (badminton) : les Algériens en finale

Les sélections algériennes de badminton (double messieurs et double mixte) se sont qualifiées dimanche pour les finales du Championnat d'Afrique 2018, organisé du 12 au 18 février à la salle Harcha-Hacène d'Alger.

La finale du double messieurs sera même 100% algérienne, car mettant aux prises le tandem Koceila Mammeri - Youcef Sabri Medel à celui composé de Mohamed Abderrahim Belarbi et Adel Hamek.

En demi-finales, Mammeri et Medel s'étaient qualifiés aux dépens d'un duo mauricien, composé de Jean Bernard Bongoût et Christopher Paul (21-18, 21-19), alors que de leur côté, Belarbi et Hamek avaient sorti les Egyptiens Abdelrahman Abdelhakim et Ahmed Salah (21-16, 21-18).

Koceila Mammeri s'est également qualifié pour la finale du double mixte où il représentera les couleurs nationales en faisant équipe avec sa compatriote Linda Mazri. Ils avaient sorti en demi-finales un tandem égyptien, composé d'Ahmed Salah et Hadia Hosny sur le score de deux sets à un : 19-21, 21-17 et 21-15.

Les représentantes algériennes dans le double (dames), Halla Bouksani et Linda Mazri ont été moins chanceuses que leurs compatriotes, car ayant quitté l'épreuve au stade des demi-finales, après leur défaite contre les Seychelloises Juliette Ah-Wan et Allisen Camille 21-16, 21-19. 

Dans les épreuves individuelles, le Nigérian Habeeb Temitope Bello s'est qualifié pour la finale du simple (messieurs) en battant le Mauricien  Aatish Lubah 21-14, 21-18. Il sera opposé à un autre Mauricien, Georges  Julien Paul, qui, de son côté, a écarté le Nigérian Clement Krobakpo (21-13, 21-13).

Dans le simple (dames), ce sont la Mauricienne Kate Foo Kune et la Nigériane Dorcas Ajoke Adersokan qui se sont qualifiées pour la finale,  après leur victoire en demi-finales contre deux Egyptiennes, respectivement Hadia Hosny (21-13, 18-21, 21-11) et Doha Hany (21-14, 21-15).

Les résultats obtenus par les athlètes algériens ont été jugés "satisfaisants" par l'entraîneur national Mamar-Salim Nourine, puisque "les différentes sélections nationales ont réussi à atteindre deux finales sur les cinq possibles, dont une 100% algérienne".

"Nos représentantes dans le double (dames) étaient beaucoup moins expérimentées que leurs homologues seychelloises et c'est cette lacune qui  leur a été fatale en demi-finales", a encore expliqué l'entraîneur national. 

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