Parcs culturels: résultats partiels du projet de conservation de la biodiversité présentés à Alger

Une journée d'information sur les résultats à mi-parcours du projet «conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie» a été organisé, lundi, à Alger.

Lors de cette rencontre, il a été question des différents objectifs  «réalisés» au cours de ce mi-parcours (2014-2017) à travers une évaluation de ce qui a été réalisé dans les deux parcs de l'Ahaggar et Tassili n'Ajjer , et ce, en vue d'en tirer profit dans le processus de la protection du  restant des parcs.

l'Algérie dispose de cinq parcs culturels- s'étalant sur une superficie dépassant 1 million de Km² (environ 44 % de la superficie de l'Algérie)- qui sont  l'Ahaggar, Tassili n'Ajjer, Touat- Gourara-Tidikelt, l'Atlas saharien en plus de Tindouf.

Le ministre de la Culture,  AzzedineMihoubi a indiqué que le but escompté  de cette rencontre était d'« évaluer» ce qui a été réalisé dans ce projet qui «nécessite un travail scientifique organisé « auquel participeront des experts, spécialistes et des citoyens.

La ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a estimé, pour sa part, que «la biodiversité a une importance capitale» dans le développement socio-économique, notamment pour les catégories les plus défavorisées dans la société, affirmant la nécessité de  préserver ces parcs de manière « durable».

Le représentant du ministère des Affaires étrangères, Jihad Eddine Belkas, a indiqué que le ministère « a accueilli favorablement les résultats positifs» réalisés par l'équipe du projet qui a réussi à recenser de nombreux genres animaliers et végétaux  existant dans ces parcs et qui  étaient méconnus auparavant.

De son côté,  le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Algérie, Eric Overvest, a salué les résultats à mi-parcours, les qualifiant de « très importants».

Il a, dans ce cadre, mis en avant « l'engagement» de l'Etat algérien à concrétiser ce projet et à préserver ces parcs qui sont  « d'une extrême importance».

Ce projet qui accorde une grande importance au non séparation entre le patrimoine naturel et culturel, vise, selon son directeur national, Salah Amokrane, à soutenir le réseau des parcs culturels en vue d'une gestion durable de la biodiversité qu'il recèle.

Les interventions de cette journée d'information, ont porté sur de nombreux sujets, à l'instar de la planification et du suivi de la biodiversité dans le réseau des parcs culturels.

A rappeler que le projet «Conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et utilisation durable des services écosystémiques dans les parcs  culturels en Algérie» ( 2014-2020) s'inscrit dans le cadre d'un partenariat international entre l'Algérie et le Fond mondial pour l'environnement, qui  est mis en œuvre par le ministère de la Culture et le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD). APS

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