Installation prochaine d'un premier capteur de surveillance du pollen au niveau national

L'installation d'un premier capteur de surveillance du pollen au niveau national est attendue en octobre prochain dans le cadre d'une coopération algéro-belge, a-t-on appris mercredi à Oran du chef de département protection et promotion de la santé de l'Institut national de santé publique.

Deux capteurs de surveillance seront installés à Alger et Oran, après achèvement des procédures et l'annonce d'un appel d'offres pour l'achat du matériel, a indiqué Laïd Youcef à l'APS en marge d'une visite qui l'a conduite à l'Etablissement hospitalo-universitaires (EHU) "1er novembre 1954" d'Oran et au centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO) "Dr Benzerdjeb".

La visite, effectuée en compagnie du Dr Nicolas Bruffaerts, responsable du réseau aérobiologique à l’Institut scientifique de santé publique de Bruxelles (Belgique), vise à prendre connaissance des deux sites pour déterminer le lieu idoine permettant l'installation de ce type de capteurs, a souligné M. Laïd, ajoutant que ce projet qui vise à mettre en place un réseau de surveillance du pollen, entre dans le cadre du programme de renforcement des capacités dans le domaine de l'environnement.

"Ces capteurs permettront de donner l'information chaque semaine sous forme d'un bulletin destiné aux personnes atteintes d'asthme, en particulier pendant la saison pollinique où ils sont plus affectés."

Les informations seront également utilisées par le médecin traitant des malades asthmatiques, afin de les adapter au traitement prescrit, ainsi que par certaines associations, a expliqué M. Laid.

Elles permettront de conseiller les collectivités locales sur la conception future des paysages naturelles, afin d'éviter de mettre des arbres ou des plantes pouvant affecter les patients asthmatiques, selon le même responsable.

En plus de l'expérience et de l'accompagnement dont bénéficiera l'Institut national de santé publique de ses partenaires belges, quatre personnes suivront une formation en Belgique au mois de mai prochain, afin d'acquérir l'expérience en matière de comptage du pollen et de lecture de la lame d'observation microscopique et déterminer les types de pollen, a-t-on fait savoir de même source.

De son côté, Dr Nicolas Bruffaerts, responsable du réseau aérobiologique à l’institut scientifique de santé publique de Bruxelles a déclaré "nous allons faire notre possible pour fournir l'assistance technique et l'accompagnement nécessaire pour la concrétisation de ce projet d'installation de capteurs de surveillance du pollen et aussi le soutien et l'aide nécessaires à la partie algérienne en matière de formation". APS

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