SG adjoint de l'OTAN : il y a beaucoup à apprendre des efforts de l'Algérie pour la stabilité de la région

Le Secrétaire Général adjoint de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) chargé des questions politiques et de sécurité, Aléjandro Alvargonzales, a affirmé lundi à Alger qu'il y avait "beaucoup à apprendre" des efforts de l'Algérie pour la stabilité de la région.

S'exprimant dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, le responsable de l'OTAN a indiqué avoir évoqué avec M. Messahel les efforts de l'Algérie en matière de stabilité régionale, affirmant qu'il y avait "beaucoup à apprendre de ces efforts".    

"Il faut qu'on comprenne et qu'on apprenne de ce que l'Algérie a fait pendant toutes ces années" pour la stabilité de la région, a-t-il ajouté, se disant "très honoré" d'avoir entendu le ministre lui expliquer de "façon très détaillée" ce qui peut ou doit être fait "pour mieux coopérer et mieux entendre ce qui se passe dans la Méditerranée".

Pour sa part, M. Messahel a fait savoir que la visite de M. Alvargonzales s'inscrit dans le cadre du dialogue qui existe entre l'OTAN et l'Algérie, ajoutant que les deux parties avaient institué un "dialogue permanent". 

"Ce sont des rencontres très utiles dans la mesure ou nous discutons de sécurité régionale et des problèmes qui se posent à notre région".

Il a indiqué que ce genre de rencontre est important "pour les uns et pour les autres", dans la mesure, a-t-il expliqué, "ou nous présentons, selon notre propre lecture, les choses qui se passent dans notre environnement immédiat comme la situation en Libye, au Sahel et la lutte antiterroriste". 

"Nous essayons de faire face à ces défis en partant de notre propre expérience que nous voulons partager avec nos partenaires", a-t-il affirmé.

M. Messahel a fait également savoir que la rencontre a été l'occasion "de parler de tout ce qui a été entrepris en Algérie depuis la loi sur la 

Rahma, ensuite la concorde civile et enfin la réconciliation nationale".

"Aujourd'hui, nous sommes dans une phase nouvelle qui est le vivre ensemble", a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, rappelant que l'Algérie avait initié une résolution au niveau des Nations Unies qui porte sur le vivre ensemble en paix et qui ont décidé de faire de la journée du 16 mai de chaque année "Journée mondiale du vivre ensemble".

Pour le ministre vivre ensemble "c'est vivre en paix, c'est s'écouter, se respecter et puis travailler ensemble à l'instauration de la paix dans notre région".

Dans un communiqué remis à la presse, le ministère a indiqué que lors cet entretien, les deux parties ont procédé à une "évaluation d'ensemble" des relations et de la coopération entre l'Algérie et l'OTAN, et ce dans le cadre de la participation de l'Algérie au Dialogue méditerranéen de l'OTAN.

Elle se sont félicitées, à cette occasion, de la "qualité" du dialogue et de la coopération établis entre l'Algérie et l'OTAN et ont mis en relief les perspectives de coopération ouvertes au titre de la mise en oeuvre du programme individuel de partenariat et de coopération signé entre les deux parties en 2014, selon la même source. APS

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