France : Selon le journal en ligne Médiapart, des éléments de sécurité sont liés à l'extrême droite

Une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires ont des liens avec « l'extrême droite violente », affirme, lundi, le site d’information en ligne, Médiapart, faisant état à ce sujet, de l'inquiétude des services de renseignements Français.

Citant ses sources, il indique que les services de renseignement s’inquiètent de la proportion grandissante de membres des forces de sécurité qui ont rejoint des groupuscules d’autodéfense d'extrême droite, relevant lque e risque de les voir passer à l’action violente est « évalué à la hausse pour la période à venir ».

Se référant à des sources concordantes, ce média signale que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait récemment souligné la proportion grandissante de militaires ou de membres des forces de l’ordre ayant intégré des groupuscules d’autodéfense, dans la foulée des attentats.

Le journal numérique relève que « l'entrisme » de « l’extrême droite violente » au sein des forces de sécurité préoccupe la DGSI, les Renseignements territoriaux (RT) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris.

« Depuis 2015 et le début de la vague d’attentats qui ensanglantent la France, plusieurs groupuscules affiliés à l’extrême droite radicale se sont constitués dans le but de lutter contre « le péril islamique », en se préparant à recourir à la violence » 

Lors d’une audition devant la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale, l'ancien patron de la DGSI avait déjà tiré la sonnette d’alarme.

« Les extrémismes, avait-il déclaré, montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation », avouant que ses services s'attendent à tout moment à des « affrontements intercommunautaires ».

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