Trois enfants sur 1000 en Algérie soufrent de surdité et manque du langage

Le chef du ORL au CHU de Béjaia, le professeur Boudjenah Farid a fait savoir, lundi à Mostaganem, que trois enfants sur 1.000 en Algérie sont sourds muets ou malentendants.

Lors d’une session de formation sur le dépistage précoce de la surdité chez l’enfant à l’institut supérieur de formation paramédicale de Mostaganem, Pr Boudjenah a souligné que la surdité affecte la santé publique en Algérie, surtout qu’elle conduit dans plusieurs cas à un deuxième handicap, celui du langage pouvant créer des difficultés de scolarité et d'insertion sociale chez l’enfant.

"Le dépistage précoce de surdité aide à une bonne prise en charge de l’enfant affecté, surtout juste après la naissance et dans les premières années où elle est possible de traiter par un orthophoniste ou l’utilisation d'appareils auditifs et d’implant cochléaire", a-t-il conseillé.

M. Boudjenah a affirmé que l’Algérie" possède tous les moyens de traitement de différents types de surdité" (légère, moyenne ou profonde), soulignant que l’implant cochléaire doit être utilisé en bas âge pour aider l’enfant à avoir une vie normale, à pouvoir étudier et à s'insérer dans la vie familiale et sociale.

Cette session de formation de deux jours entre dans le cadre du programme national de dépistage précoce et préventif de la surdité chez l’enfant et bénéficie à plus de 75 médecins généralistes et sages femmes des wilayas de Mostaganem, Relizane, Mascara, a indiqué le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Mostaganem, Abdelghani Fréha.

La première journée est consacrée à des cours théoriques et la deuxième à des applications sur le mode de consultation de l’oreille de l’enfant et les techniques de dépistage précoce.

                 

 

 

 

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