Constantine en "feu", fête le sacre du CSC

La ville de Constantine était parcourue d’une ambiance de liesse particulière samedi après-midi à l'issue de la victoire du CS Constantine (1-2) sur la pelouse de L’USM Blida qui entérine le titre de champion d’Algérie 2017-2018 pour les Verts et Noirs.

Une explosion de joie d'un public déjà en fusion s’est emparée de la ville, parée de vert et noir depuis quelques jours dans l'attente de ce fameux point qui permettrait au CSC d’officialiser son sacre et de fermer une parenthèse longue de 21 ans durant lesquels le club phare de l’antique Cirta n’avait plus gouter à la joie de porter la couronne de champion d’Algérie.

Dès le coup de sifflet final du match disputé au stade des Frères Brakni de Blida pour le compte de la 29è journée du championnat de football, les supporters principalement ceux qui avaient l’oreille scotchée à leur poste radio tout au long de la rencontre se sont répandus dans les rues de la ville après le match, reprenant en chœur des chants à la gloire des artisans du titre.

Une marée humaine s’est ainsi formée au fil des minutes où plusieurs milliers de supporters vêtus du maillot de leur équipe fétiche ont laissé libre cours à leur joie fêtant la victoire avec des salves de klaxons et des feux d’artifices.

Contrairement aux explosions de joie vécues lors des précédentes victoires du CSC, cette fois, les scènes de liesse ne se sont pas seulement concentrées au centre-ville et devant le parvis la maison de la culture Mohamed Laid Al Khalifa, habituels lieux de rencontre des Sanafir.

Le "tsunami " vert et noir a en effet déferlé, samedi soir, sur toute la ville, de Djebel Ouahch à Boussouf en passant par la commune d’El Khroub et la nouvelle ville Ali Mendjeli. A pied, en voiture, à moto, à bord de camions les supporters ont sillonné, (et sillonnent toujours), les rues de la ville pour saluer le parcours du CSC.

Un parcours pour le moins remarquable pour une équipe qui aura pourtant renouvelé, en début de saison la moitié de son effectif et qui en l’espace d’un an est passé de la lutte acharnée pour le maintien au fauteuil de champion.

"C’est le plus beau jour de ma vie" confie à l’APS, Tarek, un "meneur" de la fête au boulevard de l’ALN, à la ville Ali Mendjeli, où une banderole géante, verte et noire, est déployée sur la façade d’un immeuble en signe d’encouragement au Sanafir.

"Ce titre, on l’a tellement attendu" lance Amine. "Il était grand temps que le CSC renoue avec la victoire et les titres", lance-t-il encore. APS

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