Benghabrit donne le coup d'envoi des épreuves du BEM depuis Laghouat

Le coup d'envoi des épreuves du Brevet d'Enseignement moyen (BEM), ont été donné, lundi matin depuis la wilaya de Laghouat  par la ministre de l'éducation nationale, Mme Nouria Benghabrit. 

La ministre et la délégation, qui l'accompagnait, ont assisté, au CEM El Moussalah, à l'ouverture des plis, contenant les sujets de la première épreuve du BEM de l'année scolaire 2017/2018.

Le nombre global des candidats à cet examen, dont les résultats seront proclamés le 18 juin prochain, s'élève à près de 600.000 candidats, dont 52,45% sont des filles et 47,55% des garçons. Ce nombre est en hausse de 5,9% par rapport à l'année passée, selon des chiffres fournis par le ministère de l'Education nationale.

Pour ce qui est des détenus, ils sont de 4.600 à passer les épreuves de  cet examen à travers 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale.

Les élèves qui auront obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 accèderont automatiquement en classe de première année secondaire sur la base de la moyenne décrochée à l`examen national et celle de l`évaluation continue de l'année.

"Aucune intention, ni orientation vers l’annulation des examens nationaux"  

Mme Benghabrit a affirmé, à cette occasion , qu’il n’y a "aucune intention ni orientation vers une annulation des examens nationaux tels que le BEM, comme rapporté par des  média", précisant à ce propos qu’il a été seulement question de "débats en commissions pédagogiques sur l’éivaluaton et la qualité du système d’enseignement, notamment de fin de cycle primaire et secondaire".

"Ces questions sont du ressort du secteur de l’Education et il n’a nullement été question d’annulation, ni d’orientation, ni même de réflexion actuellement sur une annulation des examens nationaux, notamment le BEM qui sépare deux étapes", a-t-elle tenu à souligner

"C’est la commission mise en place au niveau du secteur qui se charge de la mise en œuvre et de l’opération d’évaluation liée à la qualité des sujets et aux voies de leur amélioration, notamment pour ce qui est du baccalauréat, et les débats sont engagés et se poursuivent avec le partenaire social sur la question, avant d’arriver à des solutions qui seront soulevées au Gouvernement", a-t-elle expliqué.  

"Quoiqu’il en soit, le secteur de l’Education nationale n’a aucune prérogative d’annulation d’un examen national", a encore précisé Mme Benghabrit.

Mme. Benghabrit avait affirmé, lors d'une conférence sur les préparatifs des examens de fin de cycle (session 2018) que toutes les mesures étaient prises pour assurer le bon déroulement des examens scolaires  nationaux, soulignant que la préoccupation majeure de son secteur était de réunir toutes les conditions aux candidats, notamment le transport aux élèves issus des régions enclavées.

Dans ce sillage, la ministre a mis l'accent sur l'importance de réunir les conditions de sécurité pour ces épreuves, appelant tout un chacun "à faire preuve de vigilance et au respect scrupuleux des lois en vigueur en la matière".

Plusieurs mesures ont été prises lors de la session précédente pour lutter contre la fraude, telles que la réduction du nombre des centres de conservation de sujets, l'installation de brouilleurs et de caméras de surveillance, l'interdiction d'entrée des véhicules dans les centres de déroulement, outre le refus d'entrée des retardataires et le retrait des  téléphones portables et de tous moyens de communication à l'entrée du centre.

En ce sens, le ministère appelle les candidats à rejoindre les salles d'examen, au moins une demi-heure avant le début des épreuves.

Pour la première fois, la ministre de l'Education nationale a émis une instruction qui préconise d'éviter les visites officielles aux centres d'examen et qui sont destinées à la supervision de l'ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves, et ce pour sécuriser les  examens et pour ne pas déstabiliser les candidats en vue de faire obstacle au phénomène d'utilisation de petits objets de technologies de  communication pour diffuser les sujets des examens sur les réseaux sociaux, dès les premiers instants suivant leur distribution dans le centre d'examens.

 

                                 

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