Sommet de Paris sur la Libye: des élections législatives et présidentielle le 10 décembre

Les quatre responsables libyens réunis à Paris, à la conférence internationale sur la Libye organisée sous l’égide des Nations unies, se sont engagés mardi à travailler ensemble pour que des élections législatives et présidentielle se tiennent le 10 décembre, selon une déclaration lue à l'issue de la conférence.

"Nous nous engageons (...) à travailler de façon constructive avec l'ONU pour organiser des élections crédibles et pacifiques (...) et à respecter les résultats des élections", indique "la déclaration politique" endossée le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’armée nationale libyenne, du président du Haut Conseil d'Etat libyen, Khaled al-Mechri et du président de la Chambre des représentants, Aguila Salah Issa.

Une vingtaine de pays, dont l’Algérie, et quatre organisations internationales (Onu, Union européenne, Union africaine et Ligue arabe) étaient réunis au palais de l’Elysée autour des dirigeants libyens dans le but d’établir une feuille de route commune pour une sortie de crise de la Libye.

L’Algérie est représentée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, désigné par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, pour le représenter à la conférence.

Outre l’Algérie, les pays présents à cette rencontre sont : la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Turquie, l’Italie, Malte, la Chine, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Qatar, les Emirats arabe unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Niger, le Tchad et le Congo (représentant de l’UA).

"L’objectif principal pour les responsables libyens est de se mettre d’accord sur un texte devant la communauté internationale et les organisations internationales. Chacun doit présenter un front uni, un visage uni en vue de la sortie de crise", avait indiqué lundi l’Elysée, précisant que le texte prévoit un calendrier du processus électoral.

Selon la même source, une autre réunion est prévue dans deux ou trois mois pour faire le suivi sur l’accord. APS

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