Le Brent à plus de 75 dollars mercredi à Londres

Les cours du pétrole régressaient mercredi en cours d'échanges européens alors que la hausse des productions de l'Arabie saoudite a été confirmée par l'Agence internationale de l'Energie (AIE) et avant les données sur les stocks américains.

A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de juillet cédait 14 cents à 66,22 dollars.

Le rapport mensuel de l'AIE, comme celui de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publié la veille, fait état d'une hausse de la production du premier exportateur mondial, l'Arabie saoudite.

A 10,02 millions de barils par jour, le pays reste néanmoins en deçà de  son objectif de production, fixé fin 2016 par l'Opep et avec dix pays partenaires.

En revanche, selon l'AIE, la production russe, autre participant de l'accord, est restée stable, là où l'Opep a fait état d'une légère augmentation.

"L'Arabie saoudite et la Russie augmentent déjà leur production et vont demander une nouvelle hausse lors de la réunion de l'Opep et de ses partenaires la semaine prochaine", a commenté un analyste. 

Alors que les deux géants pétroliers réclament que les objectifs de production, fixés jusqu'à fin 2018, soient augmenté, d'autres membres de l'organisation, comme l'Irak et l'Iran, préfèreraient voir l'organisation continuer ses efforts pour maintenir le pétrole à des prix élevés.

Les marchés prendront également connaissance mercredi des données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur les stocks des Etats-Unis.

Pour la semaine achevée le 8 juin, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 1,25 million de barils mais sur des hausses des réserves d'essence (+1 million de barils) et de celles d'autres produits  distillés (diesel et fioul de chauffage, +500.000 barils), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.  

Energie