Baccalauréat 2018: mettre les candidats sur un pied d’égalité pour éviter que le « traumatisme de 2016 » ne se reproduise

Commentant la préparation des examens du baccalauréat qui débutent mercredi, la ministre de l’Education nationale assure qu’un ensemble de dispositions a été arrêté, à partir du mois d’octobre déjà, à l’effet d’assurer leur bon déroulement et leur crédibilité.

S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, elle précise que la préparation de cette session a concerné l’ensemble des aspects pédagogiques, organisationnels et sécuritaires.

Pour Mme Nouria Benghebrit, ce qui est important c’est d’assurer l’équité au bénéfice de l’ensemble des candidats d’où, ajoute-t-elle, la précaution de prendre cet ensemble de mesures afin que ceux-ci puissent être sur un pied d’égalité lors de cet examen.  

Si explique-t-elle, la dimension sécuritaire semble cette fois avoir pris le dessus sur la dimension c’est explique-t-elle, « parce que nous avons vécu un traumatisme en 2016 », année durant laquelle avait été constatées des « fuites » de sujets d’examen.

Quand  on décide de crédibilité cet examen c’est, dit-elle, pour assurer une égalité « des chances et de justice » entre tous les candidats. Elle estime, à ce propos, que c’est l’apparition des réseaux sociaux et des téléphones mobiles qui a amené à des mesures extrêmes contre la triche, notamment en décidant de suspendre l’internet, dés le démarrage des épreuves.

Commentant, par ailleurs la réforme du baccalauréat, notamment pour ce qui concerne la réduction de sa durée, la ministre de l’Education indique que l’objectif fondamental du texte, en cours de discussion, vise à réorganiser cet examen au plan matériel.

Le fait de limiter le déroulement des épreuves de cinq à trois jours devient « une urgence » souligne-t-elle, en raison du stress des candidats mais également pour permettre une clarification des filières, notamment en redonnant leur place aux matières de spécialité.

Si pour ce qui concerne le cycle secondaire et en attente de l’ouverture de son dossier la question n’est pas d’actualité, Mme Benghebrit n’en considère pas moins qu’il devient  opportun de revisiter l’organisation du baccalauréat.

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