Smart cities: des solutions pour un meilleur cadre de vie

Les solutions pour rendre la ville de demain plus sûre, plus économe et plus attrayante ont été au cœur du sommet international des villes intelligentes, ouvert hier à Alger, dont les travaux sont à leur deuxième jour.

Aujourd'hui, des prix seront décernés aux meilleurs projets de jeunes porteurs d'idées innovantes parmi les 200 issus de toutes les régions du pays et de la communauté algérienne établie à l'étranger, en plus de dix startups, ayant participé à un «hackathon» (concours de solutions innovantes) et à une «startup compétition» les 26 et 27 juin au niveau de «Dounia Parc» à Alger.

Le sommet a été une occasion pour les responsables locaux de la capitale de s’enquérir des expériences étrangères en matière de développement et de gestion des villes intelligentes.

Le responsable des Smart-cities au niveau de la Banque Mondiale Hyoug Gun Wang a ainsi noté que l’émergence des villes intelligentes nécessitait le développement de partenariats de type public-privé et l’encouragement de l’investissement privé dans tous les domaines et surtout dans les TIC.

L’expert Didier Nkurikiyimfura, chef de la technologie et de l’innovation au niveau de la Smart Africa, un projet portant sur la construction d’une infrastructure télécom en Afrique sub-saharienne, en connectant à Internet ses neuf pays, a de son côté souligné que la concrétisation d’une ville intelligente est tributaire du degré d’inclusion des citoyens et de leur niveau de numérisation.

La responsable de la Smart city d’Oslo (Norvège), Mme Siije Bareksten, a pour sa part estimé que l’aboutissement de ce type de projet est lié à l’efficacité des mesures entreprises pour encourager et motiver les jeunes compétences.

De son côté, l’expert en TIC Younes Guerrar s’est réjoui de la volonté politique affichée pour la transformation progressive d’Alger en ville intelligente, c'est-à-dire une ville utilisant massivement les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité des services urbains, en y appliquant les citoyens, les startups et l’ensemble de la société civile.

L'un des concepteurs du projet «Alger, Smart ville», Riad Hartani, a exprimé son espoir de voir ce projet devenir «un modèle qui fournira une base de référence pour les villes des pays émergents, que ces dernières pourront adapter à leurs différents développements économiques dans une ère  de l'internet et des données pour les décennies à venir».

Lors de ce sommet, le laboratoire expérimental de la ville intelligente et le centre de l'innovation technologique entrant dans le cadre du projet «Alger, Smart city» ont été lancés officiellement.

Une application, «Guide d’Alger», rentrant dans le cadre de la promotion du tourisme dans la capitale, sera lancée à l'occasion du sommet. APS

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