Crise migratoire : les Européens à la recherche de zones d’exclusion, l'Algérie, la Tunisie, le Maroc et la Libye opposent une fin de non recevoir

Ph. DR (Aylan Kurdi, enfant syrien mort lors de la crise des migrants. AFP PHOTO / DOGAN NEWS AGENCY)

Les Européens sont loin d’avoir mis fin à leurs querelles sur le traitement de la crise migratoire avec leur accord, conclu hier à Bruxelles, dans la douleur et qui soulève de nombreuses questions sur sa mise en pratique et les sévères critiques de la part des ONG (organisations non gouvernementales).

La nouvelle tragédie, survenue hier, a rappelé le drame humain. Trois bébés sont en effet morts alors qu’une centaine de personnes sont disparues après le naufrage d’un canot pneumatique au large des côtes libyennes.

Les 28 proposent notamment d’explorer une nouvelle approche controversée avec la création de nouvelles plateformes de débarquement des migrants en dehors de l’Union européenne pour dissuader la traversée de la Méditerranée.

Quels seraient cependant ces pays qui accueilleraient ces plateformes ?

Eléments de réponses dans l’analyse de Souhila Benali pour la Radio chaien 3