11e Festival du film arabe d’Oran (25-30 juillet) : Une édition sous la thématique « Cinéma et Vivre ensemble »

Deux figures de proue du cinéma arabe seront à l'honneur dès l'ouverture de la 11 e édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA) qui se déroulera du 25 au 31 juillet courant. Il s’agit, selon le Commissaire du festival Brahim Seddiki de la défunte interprète féminine du cinéma égyptien Chadia d’une part et le réalisateur algérien feu Farouk Beloufa pour leurs parcours artistiques respectifs.  

Les plus importants films arabes produits pendant cette année seront projetés, lors de  cette édition du FIOFA qui se déroulera à partir du 31 juillet. Toutefois, a relevé le commissaire du festival Brahim Seddiki lors d’un point de presse donné samedi à Oran que les films inscrits sur le calepin du festival répondent en grande partie à "la nécessité de l’effort individuel et collectif pour vivre ensemble". L’image choque, dit-il, promettant les cinéphiles d'être choqués par des scènes inédites mais « incompatibles avec l’humain et le vivre ensemble ».

Une panoplie de films traitant sous la thématique du « Vivre ensemble » venant de Palestine,  d'Egypte, de Syrie, de Libye, du Maroc, de Tunisie, du Liban, d'Irak et du pays organisateur l’Algérie réservent de nombreuses surprises qui placeront le film au cœur de l’évènement.

Sur un autre registre et vu que le budget du festival a été fortement réduit, tous les efforts de cette édition ont été orientés et déployés au profit du  film et uniquement le film. « Nous faisons tout pour préserver la place du Festival  d’Oran dans le calendrier des grands rendez-vous du cinéma arabe », a-t-il assuré.

Concernant les noms qui siègeront aux futurs jurys de la compétition, l’orateur a révélé le nom du cinéaste algérien Merzak Allouache pour le long métrage. Hadjed Masdoum (Irak) pour le film documentaire.

Afin de faire profiter le maximum de personnes, le Commissariat du festival a prévu, outre les salles de cinéma de la ville d’Oran, des projections en plein air au bonheur du grand public. L’offre gagne aussi de Mascara où la cinémathèque de la ville est réquisitionnée pour la circonstance.

Aussi, la présence ou non de certaines stars dépendent de leur disponibilité  car, explique t-il, la tenue du festival coïncide avec la période des vacances d’été. « Les stars ne sont que des invités d’honneur », dira-t-il affirmant que c'est la projection de leurs œuvres qui prime.

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