Le pétrole stable, le marché hésite

Les prix du pétrole se stabilisaient vendredi en cours d'échanges européens alors que le marché peine à trouver une direction forte, face à la multiplication de signaux contradictoires.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de septembre cédait 25 cents à 68,71 dollars une heure après son ouverture. «Les prix sont sans direction, le marché peine à trouver un nouveau catalyseur», a commenté un analyste .

La hausse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les craintes d'une escalade de la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis à ses partenaires empêchent les prix de grimper, mais les perspectives de perturbation de l'offre, notamment en Iran, les maintiennent à des niveaux élevés.

«Jeudi, les prix ont été soutenus par l'annonce que l'Iran conduirait des exercices militaires dans le détroit d'Ormuz», a rappelé un autre analyste.

Alors que les sanctions américaines vont s'appliquer en Iran à partir de lundi, en raison de la sortie de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien, la tension monte au Moyen-Orient.

A plus long terme, les marchés ont également noté que le président américain Donald Trump souhaitait assouplir les régulations  environnementales sur le secteur de l'automobile mises en place par son prédécesseur, Barack Obama.

«Des normes sur la consommation d'essence moins strictes vont être mises en place», ce qui devrait doper la demande, a estimé  des analystes.

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