Afrique du Sud : la ruée vers l’or noir algérien, équato-guinéen et sud-soudanais

L’Afrique du Sud, frappée actuellement par une forte hausse des prix du carburant, veut limiter les dégâts en important du pétrole algérien, équato-guinéen et sud-soudanais, a déclaré mardi le ministre de l’Energie Jeff Radebe, devant le parlement.

Le responsable a indiqué que cette situation est engendrée par des facteurs hors du contrôle du gouvernement, notamment au fait que les prix du brut ont presque doublé en 24 mois.

«Nous envisageons très sérieusement de nous approvisionner dans ces pays.», a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par Engineering News.

Selon l’argumentaire exposé devant le parlement ces trois pays offrent l’avantage de la proximité géographique. Ce qui n’est pas le cas de plusieurs fournisseurs du pays d’Afrique australe. 49% du carburant consommé sur le territoire provient par exemple d’Arabie Saoudite.

Même si l’Angola et le Nigéria comptent parmi les principales sources d'importation de pétrole brut de l'Afrique du Sud, les deux premiers producteurs africains de pétrole y pèsent de façon très marginale.

«Si les choses vont bien, nous pensons que cela peut aussi contribuer à résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés.», a ajouté le ministre.

Plus tard dans la journée, le Directeur général adjoint du département de l'Energie,Tseliso Maqubela, a laissé entendre que des démarches sont en cours avec ces trois pays. APS

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